Chapitre 15

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Chapitre 15 : Les araignées sont nos amies

Ou

Sovrano en colére = grosse galére.

.

L'infirmerie était pleine de monde. Les élèves se pressaient aux portes, et l'infirmière avait du recourir aux secours de McGonagall et de Dumbledore pour les tenir éloignés.

Sauf que même Voldemort n'aurait pas pu résister face à la tempête qui arrivait.

Harry traversa la porte de l'infirmerie comme une fusée, le visage pâle et les yeux grands ouverts. Derrière lui, Neville se mordait la lèvre.

Le Serpentard arriva face aux lits des victimes pétrifiées. Il courut jusqu'à celui du fond, où une Hermione aux mains tremblantes lui fit un pauvre sourire.

Sur les draps, Scath.

Figée.

_SCATH ! BORDEL, QU'AVEZ-VOUS FAIT A MA SŒUR ?

Il poussa Hermione, et se jeta sur le lit.

_Monsieur Sovrano… tenta Dumbledore.

_LA FERME ! Scath ! Scath, réveille-toi !

Mme Pomfresh posa une main sur l'épaule du jeune garçon :

_Je suis navrée, Monsieur Sovrano, mais votre sœur a été pétrifiée.

Harry se figea, son visage plus pâle que la mort.

_Non… c'est pas possible…

McGonagall arriva, et le prit par le bras :

_Je regrette, Monsieur Sovrano. Néanmoins, elle pourra être réveillée à la fin de l'année. Maintenant, si vous voulez bien partir…

La fin de l'année ?

La nouvelle avait percuté Harry avec la force d'un camion lancé à pleine vitesse. La fin de l'année ?

_Hem… Harry ?

Neville vient doucement le prendre par le bras, pour l'entrainer dehors. Comme un robot, le jeune garçon le suivit, les yeux vides. Son visage n'exprimait rien.

Ils allèrent jusqu'au dortoir des Poufsouffles, ou Cédric, Luna et Ginny les attendaient.

Dés qu'elle vit le Serpentard arriver, la Griffondor éclata en sanglots nerveux et partit en courant. Luna fixait la cheminée, les yeux immobiles.

_Harry… ça va ? Tenta Cédric.

Le Sovrano ne répondit pas. Il tenta simplement de renifler discrètement pour retenir ses larmes. Un Sovrano ne pleurait pas. Un Sovrano était un grand mercenaire digne et mortel. Un Sovrano ne pleurait pas.

Pourtant, lorsque Luna, Neville et Cédric l'étreignirent, il sentit quelque chose de chaud courir le long de sa joue.

Et lorsqu'il sentit que les bras autour de lui se relâchaient, une lueur déterminée brillait dans ses yeux.

Trois jours plus tard…

.

_Soldat Lovegood ?

_Présente !

_Soldat Londubat ?

_Présent !

_Soldat Diggory ?

_Présent !

_Très bien ! Puisque nous sommes tous là, moi, Harry Sovrano, je déclare ouvert le conseil de guerre numéro 1 !

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant