Chapitre 13

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Chapitre 13 : Ca, pour un premier contact...

Ou

Parce que Gaby, eh ben c'est Dieu. Et c'est comme ça. D'abord.

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Lily, bras croisés et sourcils froncés, regardait son mari faire les cents pas dans leur salon.

_James, je ne suis pas sure que ce soit une bonne idée, dit-elle d'une voix faible.

Son mari s'arrêta brusquement, et la fixa :

_Lily, lui répondit-il en s'approchant. Harry est notre fils. Peu importent qu'il soit un Serpentard –oui, tu m'as bien entendu. Peu importe ses origines, sa réaction. Je comprends qu'il soit blessé par ce que nous avons fait, et c'est pour cela que nous nous devons de réparer nos torts !

La jeune femme se tordit nerveusement les doigts.

_Oui mais, tout de même… pourquoi demander à parler à son tuteur ? Ne vaudrait-il pas mieux engager le dialogue avec Harry, d'abord ?

James soupira.

_Tu as bien vu comme ça s'est passé lorsque nous avons tentée l'expérience. Harry nous en veut, et je pense qu'il est trop en colère contre nous pour écouter ce que nous avons à dire.

Il prit les mains de son épouse, et lui sourit.

_Mais si nous parvenons à convaincre son tuteur que nous désirons réellement nous racheter, ce sera un premier pas vers la reconstruction de notre famille !

Lily hocha timidement la tête, peu convaincue.

Le couple Potter se regarda, puis fixa la cheminée, par laquelle devait sortir Gabriel Sovrano, alias Gaby.

Par laquelle il aurait du sortir depuis bientôt une heure et demi, en fait.

_Courage, fit James en souriant. Il a juste un peu de retard, mais il va arriver !

Deux heures plus tard…

James inspira profondément. Il ne devait pas s'énerver.

Il était calme, très calme, même.

Tout allait bien, après tout. Ce n'était pas comme si un tueur fou voulait tuer Helmett, et que son autre fils, Harry, leur en voulait à mort de l'avoir abandonné (avec raison).

Non, vraiment.

L'homme se massa les tempes.

Non, Gabriel Sovrano ne se moquait pas d'eux en faisant exprès d'avoir deux heures de retard à la rencontre à laquelle il avait acceptée de venir.

Non, il n'était pas en colère. Pas stressé.

Pas. Du. Tout.

Bon, peut-être un peu, quand même.

James assassina rageusement la cheminée du regard, comme pour la menacer de la détruire si elle ne faisait pas venir Gabriel Sovrano immédiatement.

La Saga des SovranoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant