Embrasse-moi gamine

Chapitre 21 - Ah !

Oui wattpad après 9 c'est 21 tkt on te croit
J'avoue c'est lourd j'ai beau tout remettre dans l'ordre et enregistrer tout se refout toujours en bordel
Oubliez pas de lire le chapitre 10 pas le 21 tout de suite mes bb faites gaffes vous reviendrez ici pour le 21 plus tard

(toutefois si les bugs sont encore d'actualité. Si le problème est réglé et que mes chapitres sont à nouveau dans l'ordre, pas besoin ;)

Le lendemain de cette réunion très instructive, je m'entraîne toute la journée. Je répète les différents exercices et m'entraîne intensivement au milieu de la forêt d'arbres géants. Je dois avouer que je progresse beaucoup ; à chaque fois que je viens m'entraîner dans cette forêt, je deviens un peu plus forte.

Le soleil commence à se coucher lorsqu'après avoir pris une bonne douche, je m'installe sur un banc du réfectoire, face à la porte menant aux escaliers, un thé vert bien chaud - car j'ai finalement trouvé à qui on pouvait demander du thé dans ce fichu camp - et mes plans sous mon nez, motivée à me mettre au travail.

En effet, si je peux faire gagner du temps à Erwin en schématisant les constructions possibles sur cet arbre géant, je n'hésite pas. Ça lui fait déjà une tâche en moins. Alors, crayon à la main, réflexion parée, je commence à réfléchir à différentes architectures utiles et facilement constructibles.

Nous aurons sûrement besoin de construire une sorte de toit pour nous protéger de la pluie : les feuilles de l'arbre ne suffiront pas à nous éviter les intempéries. De même qu'il faut que cet arbi soit sécurisé pour les soldats : si nous construisons des replats pour poser des couchettes, nous devrons planter des rambardes tout le long de ces replats pour éviter que les soldats ne tombent dans le vide pendant leur sommeil.

Le métier d'ouvrier est un métier complexe ; je ne m'en étais jamais rendue compte. Il faut penser à plein de choses pour construire un bâtiment ou même rien qu'un abri. Je vais me mettre dès aujourd'hui à admirer les ouvriers dont je croiserais la route à l'avenir, rien que par respect envers la complexité de leur travail quotidien.

Pendant ma réflexion sur les ouvrier et leur travail, un long grincement retentit : celui de la porte qui mène aux escaliers que quelqu'un ouvre depuis l'autre côté.

A ma plus grande frustration, c'est une silhouette encadrée de cheveux noir corbeau qui vient passer la porte pour me tirer de mon travail.

Je fixe Livai lassement, qui hésite à entrer dans le réfectoire en me regardant du même air las, comme s'il ne savait pas quoi décider. 

- Qu'est-ce que tu me veux ? je lance, bien plus motivée par mon travail que par l'idée qu'il vienne me tenir compagnie.

- Tu ne peux pas être un peu plus agréable ? se plaint-il en restant planté dans l'encadrement de la porte, hésitant.

- Parle pour toi.

- Je suis toujours agréable.

Mais oui bien sûr.

J'hausse un sourcil accusateur, avant de relancer :

- Tu comptes t'enraciner ici ou tu vas te décider à te bouger ?

- Parle moi autrement gamine, répond froidement Livai. Je m'enracine ici si je veux.

- Il se trouve que votre simple présence suffit à m'irriter, monsieur le caporal, car vous êtes d'une personnalité urticante. Ça va comme ça ? Tu comprends mieux ? je tente, ironique.