Chapitre 16 - Pourquoi ?

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BAH OUI BAH VOILÀ LUI AUSSI IL EST PAS A SA PLACE APRÈS 4 YA PAS 16 WATTPAD RETOURNÉ A L'ECOLE
petit rappel : l'appli fout mes chapitres en bordel j'ai beau les remettre dans l'ordre il les refout en bordel
Faites gaffes lisez bien le chapitre 5 vous reviendrez sur le 16 plus tard les bb



Je saute à terre en soupirant, extenuée. C'est qu'Armin avait raison ! S'entraîner dans la forêt toute une journée non-stop est épuisant. J'ai essayé de mettre en application les enchaînements que j'ai appris sur la grande cour. Tuer des titans est bien plus difficile que je ne le croyais. Couper un bras, autant, ça va, s'il n'est pas trop gros. Mais déchiqueter une nuque, c'est plus dur, c'est toute une technique. J'ai raté pas mal de cibles au début mais à force d'essayer j'ai fini par y arriver. Je me demande si Pierce serait aussi fort que moi s'il était là.

J'ai passé la journée d'une humeur massacrante. Je n'ai pas cessé d'insulter Livai mentalement et de lui envoyer des ondes négatives. Moi qui étais persuadée que j'allais passer une bonne journée en me levant ! Il me l'a bousillée dès le matin. J'ai prétexté être très concentrée pour excuser mon manque de discussion et mon absence de bonne humeur aujourd'hui à mes amis. M'enfin bon. L'entraînement m'a permis de me défouler. Je ne suis plus de mauvaise humeur maintenant, je veux juste dormir. Après avoir fait une bonne douche, je rejoins mes amis au réfectoire.

- T'en tires d'une tête toi, s'exclame Jean.

- Je suis crevée ! Ce n'est pas de ma faute.

- T'as fait le compte pour savoir combien de leurres t'as réussi à décimer ?

- Mh... Euh... Dix-neuf je crois.

- Ah ! C'est bien, me félicite le blondinet. T'as battu ton record !

- Oui mais bon ça fait dix-neuf sur toute une journée, c'est pas non plus incroyable.

- On a tous commencé comme ça, dit un garçon sur ma gauche que je ne connais pas.

Qui c'est lui ?

- Ah San ! Je te présente Reiner et Bertholt, reprend Armin en me montrant deux garçons assis sur le banc.

- Enchantée !

- Tout le plaisir est pour moi, sourit le blond, le fameux Reiner.

Son ami me sourit timidement.

- D'où est-ce que vous sortez ? Je ne vous ai jamais vu, je questionne, suspicieuse.

Jean éclate de rire.

- Donc elle, elle débarque en plein milieu d'une année et elle demande aux gens d'où est-ce qu'ils sortent !

- Chut toi.

- Ça fait au moins quatre ans qu'on se connaît, m'informe ledit Reiner en désignant toute la bande. On était tous ensemble au début, on ne s'est pas quittés.

- Ah ! J'en apprends des choses aujourd'hui ! Ben moi j'ai débarqué ici il y a à peine quatre jours.

- On s'en souvient, dit le gaillard d'un ton de plaisanterie. On a vu ta bagarre contre le caporal quand tu es arrivée. C'était génial !

- Ah ! Ah ! Ça y est elle est connue ! rit Jean.

- Tss ! Encore cette foutue bagarre.

- Franchement on n'aimerait pas trop essayer. Même à deux, reprend Reiner en regardant son ami.

Je rigole gentiment. Ils sont sympathiques ces deux-là. Pourquoi ne me les a-t-on pas présentés plus tôt ? Nous discutons encore un peu, en attendant que le repas soit servi. Ce n'est qu'après avoir repris mon souffle après une crise de rire à cause d'une des réflexions nulles de Jean que je remarque Livai dans le fond du réfectoire qui me fixe. Je me stoppe net, prise de court. Je ne l'avais pas vu. Depuis combien de temps est-ce qu'il est là ? Non mais sérieux, qu'est-ce qu'il a à me fixer ?

Embrasse-moi gamineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant