Chapitre 2 - Menteur !

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BON LES GARS
Oubliez pas que wattpad fout mes chap en bordel et que je n'arrive pas à remédier a ce bug...
Faites gaffe a lire dans l'ordre ! Les chap sont numérotés







Lorsque je parviens enfin à rouvrir les yeux malgré la lourdeur inhabituelle de mes paupières, je vois le sol qui se déplace et j'entends des bruits de pas. Mes poignets sont attachés par une fine corde nouée et ballotent sur quelque chose qui ressemble vaguement à un humain, je peine à les bouger.

Mais qu'est-ce que...

Ce n'est pas le sol qui avance, c'est moi, et quelqu'un me porte sur son épaule comme un sac à patates. Il me faut quelques instants de réflexion, puis subitement, comme un éclair, les coups violents et rapides de mon adversaire et la vision des cadavres ensanglantés me reviennent. Je reviens brusquement à la réalité, réalisant que je viens de me faire kidnapper.

Je ressens de la douleur sur mon corps : un peu partout où ma peau déchirée en deux et saigne, mais aussi au dos, conséquence de lorsque l'homme qui m'a kidnappée m'a balancée au sol et jetée contre le mur.

- OI ! LACHE MOI, FILS DE CHIEN ! JE VAIS TE REFAIRE TON PORTRAIT ! LACHE MOI TOUT DE SUITE !

Je me mets à lui hurler dessus comme une dingue, de nouveau vivante et plus furieuse que jamais, en me tortillant dans tous les sens. J'essaye de lui donner des coups dans le dos, de mes deux poings liés, mais ça ne semble pas très concluant. Mon kidnappeur resserre son étreinte sur mes chevilles et continue d'avancer. J'essaye de lever un peu la tête et vois ce qui s'apparente à un couloir éclairé de quelques torches.

- BOUGE TES SALES MAINS DE MOI ! ME TOUCHE PAS, CONNARD ! DEGAGE, BOUGE TES MAINS !

J'essaye tant bien que mal de dégager mes chevilles de ses doigts. Comprenant que ça ne marche pas, je tente autre chose : je me redresse le plus possible et me tord en deux pour atteindre son cou. J'aperçois sa chevelure brune rasée à la base du cou et aussitôt ma colère redouble d'intensité. Je mord la peau de son cou de vives dents, ce qui le fait lâcher un grognement rauque.

Et de nouveau, l'homme me jette violemment au sol, me faisant rebondir lourdement contre le sol de pierre de l'endroit où il m'a amenée, et faisant s'enflammer la colère qui m'anime.

Mon dos frappant le sol me paralyse de douleur, mais je tente quand même d'articuler :

- Je vais te... Argh, je vais... te... putain de fils de pute...

Mon assaillant me donne un fort coup de pied dans le ventre qui me fait presque vomir de douleur. Ma vision se trouble et je grogne encore en me pliant en deux, luttant contre la douleur maladive de mon ventre qui vient de se prendre un violent coup. Et puis, ignorant complètement ma souffrance, l'homme se penche vers moi et m'attrape une poignée de cheveux qu'il tire vers le haut pour me forcer à me relever.

La douleur qui tiraille chaque cheveu planté sur mon crâne m'oblige à me relever, alors qu'il m'a tellement martyrisée que mon corps n'en est physiquement plus capable.

C'est ainsi qu'il m'entraîne de force en avant, le long d'une espèce de couloir dont je distingue à peine les murs à cause de ma vision floue. Je ne marche même plus, je titube, et me rends compte au passage que même mes jambes me font extrêmement mal. Je balaie mes bras collés dans le vide pour trouver un semblant d'équilibre, sans y parvenir réellement.

- Espèce de petit c-...

Ne me laissant pas le temps de l'insulter, l'homme qui me traîne ouvre une porte en face de nous d'un violent coup de pied et m'entraîne à l'intérieur d'une pièce. La lumière y est tellement forte qu'elle m'aveugle et m'oblige à fermer les yeux.

Embrasse-moi gamineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant