Chapitre 26

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Douleurs intenses

Il est sept heures et demie du matin et impossible de dormir. La vision de beaucoup de choses m'empêchent de me reposer. Ça fait maintenant une heure que je suis réveillée et ça ne servira à rien de rester allongée. Je descends pour aller prendre une banane. En mangeant, je suis appuyée contre le plan de travail, à fixer un point invisible devant moi. Je revois sans cesse Mehdi à l'hôpital, cette image m'a hanté depuis vendredi. Nos expressions nous trahissaient, il était aussi mal à l'aise que moi. Nos yeux ne se lâchant pas, des milliards de questions tournant dans nos esprits.

Je secoue la tête pour sortir toutes ces inquiétudes que j'ai en moi. Je remonte à l'étage pour me changer et je décide d'aller courir ce matin. On est dimanche et je n'ai aucune envie de rester à la maison pour le moment 

 On est dimanche et je n'ai aucune envie de rester à la maison pour le moment 

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Une fois prête, je pars de la maison. Je commence mon tour habituel et vais en direction des marais salants. Concentrée sur mon souffle et ma foulée, je continue jusqu'en ville. Arrivée dans la rue, je marche en soufflant bruyamment. Ça ira pour aujourd'hui, mon genou commence à me faire mal et une heure de course un dimanche matin, c'est déjà bien suffisant. Une voix me sortit de ma rêverie

Marius : Tu es bien matinale ! dit-il en jetant un rapide coup d'œil à sa montre

Mackenzie : Oui répondis-je en reprenant mon souffle. Je n'arrivais pas à dormir... Et... C'est toujours mieux que de traîner à la maison

Marius : Tu as du temps ?

Mackenzie : Pour ? demandais-je haletante

Marius : Pour discuter avec un vieil homme a-t-il ri

Mackenzie : Vous en voyez un ici ? dis-je en regardant autour de moi, toujours hors d'haleine

Marius : Allez entre, ne restons pas au froid

Marius m'invita à entrer dans son bar. À l'intérieur, il fait bon. Il m'indiqua une table d'un geste de la main

Marius : Je te sers un cappuccino

Mackenzie : Oh non merci Marius dis-je en ouvrant un peu ma veste

Marius : Mais si, ça me fait plaisir. Installe-toi

Résignée, je me suis assise à la table où deux minutes après Marius y déposa deux tasses. Puis, nous avons commencé à discuter

Marius : Ça me rappelle des souvenirs pas toi ? demanda-t-il avec un sourire paternel

Mackenzie : Oui répondis-je d'un rire nostalgique

J'ai apporté la tasse à mes lèvres et bu une gorgée qui réchauffa mon corps comme mon esprit, glacés par le froid de décembre. Marius hésita avant finalement de me poser une question

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant