Chapitre 79

704 29 4
                                    

Disputes et guerres déclarées ?

Voix : Et comment tu vas faire pour t'occuper d'elle en plus de la propriété ?

Sebastian : Je saurai allier les deux Monsieur

Voix : Un enfant en plus de ton travail... 

Sebastian : Il est de notre devoir d'aider les orphelins...

Voix : Tu ne peux pas l'aider dans son cas !

Sebastian : Elle a beaucoup de talent

Voix : Tu ne l'as pas vu plus de 10 minutes consécutives ! 

Sebastian : J'en ai vu suffisamment pour le savoir

Sur la pointe des pieds, je reste en dehors du champ de vision des deux hommes, avec ma peluche de loup dans les mains

Voix : Non ! Je ne veux pas d'enfant ici !

Sebastian : Elle ne vous dérangera pas, je peux vous l'assurer

Voix : SEBASTIAN !

Sebastian : Un seul pas de travers et j'en prendrai l'entière responsabilité

Voix : Je refuse qu'elle me fasse perdre un élément aussi prometteur que toi 

Sebastian : Rien de tout ça n'arrivera. Je m'en porte garant Monsieur

May-Lin : Mackenzie !! a-t-elle appelé discrètement 

Toujours les yeux rivés sur les deux hommes qui discutent, une main s'est posée sur ma petite épaule d'enfant

May-Lin : Ne reste pas là... Si Monsieur te vois, il se mettra en colère...

Elle m'attrapa par le bras et je l'ai suivi à contre-cœur, en entendant dans mon dos, Monsieur rugir contre Sebastian... 

Voix : SI ELLE A ETE ABANDONNEE C'EST QU'IL Y A UNE RAISON !!!!

Réveillée en sursaut, je me redresse dans mon lit, le souffle court. Je passe une main sur mon visage pour reprendre mes esprits. Mon rythme cardiaque battant plus lentement, je me redresse et décide de sortir de mon lit pour aller boire un peu. 

Après 10 minutes, je retourne à l'étage et regarde la chambre à côté de la mienne. Deux petits yeux me fixèrent en remarquant ma présence. Je me suis avancée vers le lit et je caresse la tête de cette jolie louve. Je remonte la couette et m'allonge aux côtés de mon meilleur ami...

Mon bras droit replié sous ma tête, je le regarde dormir. Satine, elle, reposa sa tête sur ses pattes pour se recoucher. Au bout de 3 minutes, le silence fut brisé par une voix rassurante

Momo : Toujours tes cauchemars ?

Mackenzie : Oui... répondis-je honteusement

Aucun de nous ne parla davantage. Ce n'est qu'après un petit temps silencieux, que la conversation reprit

Mackenzie : Momo...?

Momo : Mm...?

Mackenzie : Tu... Tu t'es jamais demandé si... Si t'avais été abandonné c'est parce que... Tu n'étais pas désiré...?

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant