Chapitre 62

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Un service explosif

Je suis au pied du mur et tente tout pour ne pas le montrer. Je n'ai pas envie de mentir à Constance, en particulier après tout ce qu'elle a fait pour moi... Mais je sais surtout que si je lui dis la vérité, elle sera blessée...

Mackenzie : Si ce sont des rumeurs, sachez que ça ne me fais pas rire du tout...

Je contourne la table de la cuisine pour ouvrir un placard et en sortir la première chose que je vois. Je ne veux pas croiser le regard de la belle infirmière...

Constance : C'est une agression Mackenzie. Je peux t'aider

Mackenzie : Mais non ! Je...

Je me suis retournée face à elle

Mackenzie : C'est pas vrai..

Constance : Tu es sûre ?

Mackenzie : Oui répondis-je en étant à nouveau dos à elle. Je ne sais pas pourquoi Valentin a raconté ça

Constance : Ce n'est pas lui qui m'a raconté cette histoire de baiser

Je me suis figée un court instant. Est-ce que ce serait...? Non. C'est impossible... Momo ne me trahirait pas... Il m'a promis... 

Constance : C'est Noémie...

Mackenzie : La Cheffe Matret ? demandais-je confuse en me retournant

Constance : Oui... Quand vous n'avez pas présenté la bûche à Noël, elle a dit qu'elle te trouvais secouée. Elle a vite fait le lien et a tout de suite pensé à un rapprochement de la part d'Emmanuel...

J'avoue que sur ce coup là, je ne sais plus quoi répondre. Je vais devoir me défendre comme je le peux...

Mackenzie : M... Mais...

Dank Farrik ! Mackenzie reprends toi bordel !

Constance : Mackenzie.... dit-elle tristement

Mackenzie : Elle a eu des conflits avec le Chef Teyssier répondis-je en étant la plus convaincante possible. Qui vous dit qu'elle...

Constance : Je sais qu'elle ne mentirait pas sur un sujet pareil m'a-t-elle coupée

Moi qui d'habitude trouve toujours de quoi répliquer pour m'en sortir, je suis totalement désarmée. Je pense être bien plus faible physiquement et mentalement que je ne le pensais... Je dois garder la tête froide et ne pas me trahir. Je reprends d'une voix douce et confiante

Mackenzie : Constance... Il ne s'est jamais rien passé entre nous

Constance : Ecoute moi...

Elle a posé ses mains sur mes 2 épaules pour m'obliger à la regarder droit dans les yeux. Ses beaux yeux marrons se sont plantés dans mes iris émeraudes. Cette fois c'est certain, je ne fais pas le poids face à elle...

Constance : Si c'était le cas, ce serait pas de ta faute. Tu le sais ça ?

J'ai ouvert grand les yeux en hochant la tête. Comme quand Momo m'explique quelque chose en ne pensant que je ne suis pas au courant, alors que c'est le cas... 

Constance : C'est ton professeur et il n'a pas à abuser de sa position

Mackenzie : Oui, je sais répliquais-je légèrement fuyante. Mais ce n'est pas le cas...

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant