Chapitre 101

817 31 6
                                    

Une trace du passé

Emmett : Alors... J'ai pris, des sushis, des makis, un Teavana fruits rouges au Starbucks...

Il sort tout un tas de choses de son sac, qu'il pose sur la table devant nous

Emmett : Des Kinders, de la Ben & Jerry's cookie, des Dorito's spicy comme tu adores ET !! Une grosse peluche de loutre ! 

Désormais tout étalé sur la table, Emmett continue de me parler avec une voix douce et enjouée...

Emmett : On va prendre 10 kilos en une soirée et faire gueuler le Coach, mais tant pis !

Il s'est affalé sur le canapé, en soufflant fortement, comme s'il avait hâte de commencer une grosse soirée

Emmett : Vu qu'on travaille demain, on se rattrapera plus tard pour la bière ! 

Un bruit sec s'éleva dans la pièce, Emmett ayant tapé dans ses mains

Emmett : Par quoi on commence ? Dorito's ? 

Il a ouvert le paquet et prit une chips salée

Emmett : Au pire on ouvre tout et on passe du salé au sucré !

Mon ami tourna la tête vers moi, qui n'ai toujours pas bougé d'un cil

Emmett : Mackenz... reprit-il d'une voix triste. Je t'en supplie... Parle-moi...

Le regard posé dans le vide devant moi, je ne réagis pas. Seuls mes doigts fins bougent, en touchant mon pendentif, relique sacrée qu'il me reste de Sebastian. Complètement mutique depuis je ne sais plus combien de temps, Emmett me regarde, impuissant face à ma douleur.

Mes lèvres se sont mises à trembler et une larme roula seule sur ma joue, tandis que ma gorge laissa échapper un gémissement

Emmett : Mackenz...

J'ai fermé les yeux pour me remettre à pleurer et il me prit dans ses bras. Je me suis mise à hurler contre son torse, jusqu'à perdre ma voix et tomber de fatigue...

Voix : Tenez...

Revenue à l'instant présent, je sursaute et me retourne vers la gauche, face à lui. Je baisse un instant mes iris émeraude sur ses mains avant de fixer à nouveau ses yeux

Lisandro Inesta : J'ai cru comprendre que vous aimiez le cappuccino 

Lentement, j'ai décroisé mes bras pour récupérer le gobelet en marmonnant un faible "merci'. J'ai apporté le récipient à mes lèvres pour en boire une gorgée. Le liquide brûlant descendit le long de ma gorge, me réchauffant au passage 

Lisandro Inesta : Vous vous sentez mieux ? demanda-t-il timidement 

J'ai doucement hoché la tête en guise de réponse et il prit la même position que moi. Occupée à toucher mon pendentif sous ma blouse dans un geste nerveux, aucun ne parla davantage. Au bout d'une minute, qui m'a paru interminable, je décide d'enfin sortir de mon silence 

Mackenzie : Je suis sincèrement désolée Monsieur Inesta... 

Touchant le couvercle du gobelet du bout des doigts, je n'ose même pas le regarder en face...

Lisandro Inesta : Non, je... Enfin... Il n'y a pas... 

Mackenzie : Je n'aurais pas dû... 

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant