Chapitre 77

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Départ et rebondissement

Alors que le froid touche soudainement ma main droite, un grincement s'est fait entendre avant que mon visage ne sente la chaleur et l'odeur de café présente dans l'air

Marius : Ah Mackenzie ! Comment vas-tu ?

J'ai fermé la porte derrière moi et m'avance vers le patron du bar

Mackenzie : Salut Marius, ça va et toi ?

Marius : Bien merci. Je te sers quelque chose ?

Mackenzie : Je veux bien un chocolat chaud s'il te plaît...

Marius : Je te fais ça de suite

Je suis allé m'asseoir à une table, pensive et triste à la fois. Nymeria est arrivé comme une folle vers moi et je lui caresse la tête sans la même énergie qu'elle

Marius : Voilà pour toi dit-il en posant la tasse sur la table

Mackenzie : Merci... répondis-je timidement 

Mes doigts fins se mettent à toucher le bord brûlant de la tasse dans un geste nerveux

Marius : Qu'est-ce qui ne va pas ma belle ?

Il s'est assis face à moi et me regarde avec douceur

Marius : T'as eu une journée difficile ?

Mackenzie : Plutôt une semaine... 

J'ai passé une main fatiguée sur mon visage, avant d'appuyer ma tête contre ma main gauche

Marius : A ce point-là ?

Mackenzie : T'as pas idée... répondis-je tristement

Marius : Vois le côté positif, la semaine est terminée

Mackenzie : J'ai bien peur que la suivante ne soit pas aussi glorieuse que celle-ci...

Marius : Oui... Mais tu pourras l'aborder d'une autre manière

Mackenzie : Pas si sûre...

Marius : Oh... dit-il d'une voix douce. T'es vraiment abattue toi non ?

Nymeria s'est mise à couiner et je soupire fortement. Étant fatiguée et à bout de force...

Marius : Il me reste une petite part de gâteau au citron. Est-ce que ça te ferait plaisir ?

Mackenzie : C'est gentil, mais non merci...

Marius : Tu veux que je te prépare quelque chose de rapide ?

Mackenzie : T'es adorable Marius mais j'ai pas trop faim..

J'ai bu une gorgée de mon chocolat chaud et il me regarde avec tristesse. La porte s'est ouverte et il s'est levé pour accueillir son client

Marius : Tu sais que si tu as besoin, je suis là hein ?

J'ai hoché la tête en souriant timidement. Il s'est remis au travail et me laissa seule avec ma petite louve domestique. Prête à laisser tomber les larmes que je retiens, la personne derrière moi s'est retournée furtivement pour m'observer un court instant. Il fouilla dans son sac et tourna légèrement la tête vers la gauche. 

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant