Chapitre 55

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Un visiteur particulier

Ce regard ne me dit rien qui vaille. Pour qu'il soit comme ça, c'est que ce doit être grave voire épouvantable. Et je ne sais pas quel est le pire des 2...

Mackenzie : T'es au courant que niveau peur on est au top niveau là... On va peut être éviter d'en rajouter non ?

Momo : Je t'assure que je ne fais pas ça pour t'embêter. Toi et moi on a toujours été honnête l'un envers l'autre. Et avec ce que tu viens de dire, je me dois de te confier ce que j'ai vu

Mackenzie : C'est surtout que je risque de le découvrir par moi même un jour ou l'autre...

J'ai haussé un sourcil interrogateur et complice en disant cela 

Momo : Ca m'étonnerais, mais il se peut que tu découvres autre chose en lien avec ça

Mackenzie : Momo... J'ai pas la tête à jouer aux déductions... 

J'ai croisé les bras sur ma poitrine, en attendant qu'il parle

Mackenzie : Tu comptes me le dire ou pas ?

Momo a semblé hésité quelque secondes. Puis après s'être frotté les mains pendant un court instant, il s'est décidé à parler

Momo : Tout à l'heure, je t'ai déposée chez Constance. On a discuté un peu elle et moi, puis je suis parti. C'est quand je suis revenu te chercher que ça s'est passé...

Il se contente de me regarder, avec des yeux désolé

Momo : Constance a expliqué qu'elle serait sûrement au téléphone lors de mon retour. Donc elle m'a autorisé à rentrer sans frapper, ce que j'ai fait

Mackenzie : Jusque là je ne vois rien d'anormal

Momo : Kenz... dit-il avec un air impatient

Mackenzie : Désolé... répondis-je timidement

Je ne dis plus aucun mot et me reconcentre sur son récit

Momo : Je suis rentré sans faire de bruit, de peur de la déranger. Le Chef Teyssier était là, dans l'encadrement de la porte entre le salon et la cuisine. Il avait un sac à la main et n'avait pas l'air d'avoir trop envie de bouger. Et...

Il a marqué une pause, hésitant à aller plus loin

Momo : Et il te regardait dormir...

Ma bouche s'est ouverte toute seule face à la surprise. Le Chef Teyssier en train de me regarder dormir... ?

Momo : Au début, je n'ai pas bougé. Je suis resté "invisible" pour voir combien de temps il allait rester comme ça

Mackenzie : Et..? demandais-je peu sereine

Momo : Au bout de 3 minutes entières, j'ai décidé que ça faisait assez... Alors je me suis avancé comme si je venais d'arriver

3 minutes ? Ca peut faire beaucoup en effet... 

Momo : Quand il s'est rendu compte de ma présence, il a sursauté. Comme s'il était pris en flag...

Je fronce les sourcils en entendant ce que Momo vient de dire. Sachant ce qu'il s'est passé entre le Chef et moi, il est vrai que la confusion est de mise...

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant