Chapitre 47

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Une excellente nouvelle

Mon cœur bat si vite... La situation s'est renversée en l'espace de quelques secondes. Il est là, à quelques centimètres de moi. A attendre mon feu vert pour rompre toute barrière entre nous. Au bout de quelques minutes, ma voix résonna en complément de la musique en fond

Mackenzie : Non...

Ses yeux gris ont transmis sa surprise. Même si beaucoup de filles en rêvent, et que j'y ai pensé un tas de fois, je suis certaine de ce que je dis

Mackenzie : Je ne peux pas...

Castiel : Comment ça ?

Mackenzie : Je ne veux pas être l'histoire d'une nuit et passer dans ton lit comme je passe dans ta vie dis-je en levant les yeux vers lui. C'est non...

Je me suis relevée brusquement pour remettre mes chaussures

Castiel : O..Ok... Je comprends...

J'ai ramassé mes affaires et je suis sortie de son appartement en pressant le pas. En quelques secondes, j'étais déjà loin de lui

J'ai eu comme une soudaine envie de pleurer, mais je préfère attendre d'être à la maison pour le faire. Alors quoi ? Il se sert de moi pour assouvir ses pulsions ? Je ne suis que ça à ses yeux ? Un jeu ? Un putain de jeu ? 

Antoine Myriel : Ecoute Mackenzie. Jamais tu ne dois te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas d'accord ?

La voix de mon proviseur résonne dans ma tête. J'ai essuyé une larme qui a coulé toute seule sur ma joue, avant de me mettre à courir vers la maison. Tant pis pour mon asthme et mon genou, je veux rentrer. 

J'arrive enfin et je jette mon sac sur la table. Le bruit a alerté Nymeria qui est arrivé vers moi en quatrième vitesse. Je me dirige vers la cuisine et m'appuie les 2 mains sur le plan de travail, légèrement courbée. Mes pensées se bousculent dans ma tête, si rapidement que j'en ai presque le tournis.

Je ressens encore son souffle sur ma peau, ses yeux dans les miens. Il était si à l'aise sur son canapé quand il m'a demandé ça. Je m'en veux d'avoir pleuré pour lui quand j'entendais sa chanson !

Prise de colère, je retourne au salon et me prépare à détruire ce qu'il m'a offert il y a quelque heures. Je ne ressens plus rien, juste de la haine et du dégoût. Alors que je m'avance vers le matériel, Nymeria se place entre ce dernier et moi

Mackenzie : Pousse toi Nymeria... dis-je fermement

Mais elle ne bouge pas et s'assoit face à moi. La colère me prends de plus en plus

Mackenzie : BOUGE DE LA JE T'AI DIT !! criais-je sur elle

2e tentative, et toujours aucun mouvement de sa part. Je m'avance donc pour détruire son cadeau. Ma louve s'est mise à grogner contre moi, prête à me sauter dessus si je fais un pas de plus. Je l'ignore totalement et m'apprête à me défouler sur le matériel quand elle grogna un peu plus fort. Je suis si surprise de son comportement que je recule de quelques pas jusqu'à ce que je me cogne contre le mur derrière moi. 

Nymeria s'avance vers moi, toujours en grognant et en me fusillant du regard. Je suis immobile face à elle, ne sachant pas quoi faire. Alors qu'elle se rapproche de plus en plus, elle se calme et se met à couiner tristement. Comme si elle se sentait coupable de se qu'elle venait de faire. 

Je me suis mise à pleurer en la regardant, et dans un mouvement incontrôlable, mes jambes se sont dérobées. Je me suis laissé tomber par terre, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Nymeria s'est avancé près de moi, et se colle contre ma poitrine pour me consoler

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant