Chapitre 151

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Attache ardente

Assise à une table dans le parc, j'ai la tête plongée vers mon carnet de croquis. Mon idée de dessert pour Emmett n'a pas vraiment avancée depuis la dernière fois que je m'y suis consacrée. Même si les idées eues jusqu'à présent étaient bonnes, je n'arrive pas à trouver ce qui manque. La main gauche sur mon front, je réfléchis comme je le peux, sans réussir à distinguer l'élément clé pour ce dessert.

Je plaque ma main sur ma bouche, pour masquer un énième bâillement

Voix : "Qui bâille avant six heures se couche après minuit"

Je dissimule un rire alors qu'il s'installe face à moi

Théo : A croire que t'as fait la fête hier soir... dit-il amusé

Mackenzie : J'vois pas de quoi tu parles... souriais-je au garçon

Il posa un gobelet fumant devant moi et m'invita à le prendre

Mackenzie : Ça c'est un bon réflexe ! Merci !

Je récupère le gobelet pour boire 3 longues gorgées à la suite

Théo : Eh beh... C'est du café, pas de la tequila

Je pouffe de rire en secouant la tête

Mackenzie : J'ai soif

Théo : Tu devrais prendre de l'eau vu tout ce que t'as bu hier

Mackenzie : Dis tout de suite que j'suis alcoolique répliquais-je complice

Théo m'adressa un sourire, soupirant légèrement

Théo : En tout cas, merci pour l'invitation. C'était la meilleure soirée de ma vie je crois

Mackenzie : Ravie de l'entendre. Mais tu sais, c'était pas l'évènement de l'année non plus

Théo : Non, c'était bien plus que ça

Mackenzie : Pourquoi ? demandais-je en riant. Parce qu'on s'est enfilé 2 bons litres d'alcool à nous chacun ?

Théo : Parce que c'est fou...

Je le regarde avec bienveillance, mais étant un peu perdue malgré tout

Théo : J'avais l'impression d'avoir été là depuis toujours. Comme si on se connaissait depuis l'enfance

Mackenzie : Et c'est pour ça que t'es choqué ? souriais-je

Théo : Ouais. Pas tout le monde fait ça

Mackenzie : Peut-être répliquais-je en haussant les épaules. Mais à partir du moment où tu rentres chez nous, tu seras toujours bien accueilli. C'est comme ça...

Je termine de boire mon café, une partie de mes pensées étant tournée vers mon idée de dessert

Théo : C'est sûr que ça change de l'accueil que mon père t'as fait y'a 2 jours... a-t-il soupiré

Mackenzie : T'en fais pas pour ça, c'est oublié. Et puis...

Je baisse lentement mes prunelles sur mes mains, comme si son regard était trop dur à soutenir

Mackenzie : Ton père avait sûrement ses raisons...

Théo : Ouais bah désolé mais moi j'en vois aucune

Je soupire silencieusement et décide de ne pas accentuer le sujet

Mackenzie : Contente que ça t'ait plu et... Merci à toi

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant