Chapitre 117

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Un profond déchirement 

Occupée à descendre rapidement les marches, je me dirige vers les vestiaires pour me préparer au service de ce midi. J'y retrouve Enzo, prévu lui aussi sur le planning aujourd'hui

Enzo : J'espère que y'a pas de critiques gastro ce midi...

Mackenzie : Pourquoi ? souriais-je en boutonnant ma chemise. T'es traumatisé avec ce qu'il s'est passé ?

Enzo : T'es au courant ?

Mackenzie : Ouais riais-je. J'en ai entendu parler ouais

Chris passa devant moi et frôla mon sac, faisant tomber ce dernier sur le sol, tout comme son contenu

Mackenzie : Eh ! lançais-je en voyant mes affaires étalées. Tu pourrais faire gaffe toi non ?

Chris : C'est bon, chiale pas ! T'as juste à ramasser...

Enzo : Oh ! Tu te calmes toi non !

Mackenzie : C'est clair répondis-je calmement. Il t'arrive quoi ?

Chris : Ah vous êtes pas au courant ?

Enzo et moi échangeons un regard, sans vraiment saisir le sujet

Chris : Josh raconte à tout le monde que je l'ai tabassé

Mackenzie : Et c'est pas vrai ? demandais-je d'une voix douce

Chris : A ton avis bouffonne ! Bien sûr que non c'est pas vrai !

Mackenzie : Eh !! répliquais-je. Redescends ! J'y suis pour rien moi d'accord !

Chris : C'est bon... a-t-il marmonné. Désolé...

Enzo me jette un rapide coup d'œil tandis que le garçon ramasse mes affaires avant de s'asseoir sur le banc

Chris : Ça me prend la tête... J'ai dit à Myriel et Guinot que c'était du mytho, mais ils veulent pas me croire

Mackenzie : Et tu sais pourquoi Josh t'accuse ?

Chris : Bah non justement ! Et c'est ça qui me rends ouf là !

Mackenzie : Vous vous êtes pas mal engueulés ces derniers temps...

A nouveau, je me mets à fixer Enzo et continue sur ma lancée

Mackenzie : Et vu ce que t'as balancé à son père lundi dernier, c'était pas cool continuais-je en rangeant mes affaires dans mon casier

Chris : Je sais a-t-il marmonné

Enzo : Peut-être qu'il se venge

Chris : En me faisant virer carrément ? Non, non

Enzo : Peut-être qu'il pensait pas que ça irait jusque-là, c'est tout

Chris : C'était très clair quand on était dans le bureau de Myriel et Guinot

Dos à lui, je me concentre sur ce qu'il dit, même si j'ai déjà un avis assez tranché sur la question

Chris : S'il m'en voulait juste, il aurait fini par le dire que c'était du mytho

Mackenzie : Et t'as pas moyen de prouver que t'as rien fait ? demandais-je en me retournant face à lui. T'étais où au moment de l'agression ?

Chris : J'étais au studio. Mais c'est mort, personne m'a vu

Même si les apparences jouent contre lui, je reste persuadée qu'il y est pour rien

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant