Chapitre 163

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Préparation au combat

La main sur la rambarde de l'escalier, je descends les marches que je viens de monter, le sourire aux lèvres. Cette petite discussion a eu du bon et m'a permis d'y voir plus clair. J'ai l'impression d'avoir le cœur plus léger. Et en ce moment, ça ne peut pas me faire de mal.

Je sors du bâtiment pour aller à l'Economat récupérer ce que je suis venu chercher. En regardant autour de moi, je me rends compte que je suis seule. Je me dirige donc vers l'une des étagères et soulève un bocal de farine. J'y retrouve ce que j'attendais et échange avec ce que je dois laisser.

Je cache sous mes vêtements ce que j'ai pris et repars. Je fais un détour pour aller récupérer une pochette de document dans mon casier. Je suis sortie du bâtiment, quand quelqu'un est venu me pousser violemment

Voix : SALE PUTE !!

Surprise, je me rattrape de justesse au mur pour éviter de tomber, alors que ma pochette tomba sur le sol, faisant s'étaler toutes mes feuilles

Chris : C'EST TOI QUI A FAIT ÇA ?!

Je pose mes yeux sur Chris, recouvert de la tête aux pieds du mélange vert fluo, à la consistance de gelée d'Eris. Ce qui fait rire et glousser les élèves, qui ont stoppé leurs conversations pour se moquer du garçon

Mackenzie : Carrément

Je me suis baissée pour commencer à rassembler le contenu de ma pochette

Mackenzie : L'explosion de Tchernobyl, c'est moi aussi souriais-je méchamment

Chris : J'vais te défoncer !!

Il fit quelques pas dans ma direction, mais je fus plus rapide en relevant la tête d'un coup sec

Mackenzie : Mais t'es con toute la journée ou tu dors la nuit ?! répliquais-je violemment en me redressant

Devant mes paroles, chacun ouvrit grand les yeux, surpris. C'est assez rare qu'on me voie m'énerver. Mais là, faut pas déconner

Mackenzie : J'suis externe abruti ! hurlais-je. Tu m'expliques comment j'aurais pu faire ?!

Chris : FERME TA GUEULE ! ÇA PEUT ETRE QUE TOI !

De rage, je l'attrape par le col de sa veste pour ne laisser que quelques centimètres d'espace entre nos deux visages

Mackenzie : Contrairement à ta p'tite personne marmonnais-je d'une voix énervée. Moi j'ai les couilles de faire les choses en face ! Et si j'le voulais vraiment, je saurais faire disparaître ton corps sans que personne ne puisse jamais s'en rendre compte !

Je lâche cet imbécile en le poussant, qui fit trois pas en arrière pour tenir debout. Les mâchoires serrées l'une contre l'autre, il me fusille du regard

Chris : J'vais t'éclater la gueule salope

Voix : FOUS LUI LA PAIX ! a-t-elle crié

Je tourne la tête, en les voyant tous les deux arriver

Eris : C'est à cause de moi que t'es dans cet état a-t-elle souri fièrement

Les autres autour de nous ne perdent pas une miette de notre échange et je vérifie discrètement que ce que je viens de récupérer n'est pas tombé quand il m'a poussé

Chris : Sur la vie d'mes sœurs, j'vais te fracasser ! répondit-il énervé

Chris s'est avancé vers Eris, qui ne bouge pas d'un millimètre. Mathieu, en revanche, s'est immédiatement placé entre eux, levant la main vers notre camarade

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant