Chapitre 46

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Une offre alléchante

La voix grondante a fait taire toutes conversations autour de nous. Heureusement qu'il est tôt et que le bar est vide.. Des pas lourds arrivent dans ma direction

Mackenzie : Mm.. Nom complet et voix rugissante... Je vais me faire engueuler... dis-je à haute voix

La tablée à ma gauche esquissa un sourire nerveux avant de se regarder entre eux. Je tourne la tête vers la silhouette qui arrive, et lui lance de manière sarcastique

Mackenzie : Donne mon adresse et mon numéro de carte bancaire pendant que tu y es !

Momo : C'est quoi cette histoire de malaise vagal ?! demanda-t-il sèchement

J'ai soupiré fortement avant de pivoter pour regarder à l'intérieur du bar. Marius, derrière son comptoir, me lance un regard désolé avec les épaules levés, conscient de la gaffe commise. Je reporte mon attention sur mon meilleur ami

Mackenzie : Un tout petit moment de faiblesse..

Il s'est retourné pour passer une main fatiguée sur son visage, en soupirant

Mackenzie : Mais ça n'arrivera plus ! répondis-je pour me défendre

Momo : C'est pas la question ! Pourquoi tu m'as rien dit ?

Mackenzie : J'ai juste testé la solidité du sol de l'Institut... Et il est en béton...

Il me fixe, d'un œil énervé et je le regarde avec un sourire en coin. Je me demande combien de temps il va tenir avant de lancer une remarque

Momo : Je sais pas ce qui me retient de t'en coller une ! dit-il taquin

Mackenzie : Frappe moi et je te tue dans ton sommeil ! 

Nous avons éclatés de rire lui et moi, et je regarde l'heure sur mon téléphone

Mackenzie : 2 minutes sans me lancer une vanne. Fais attention, tu te fais vieux toi !

Momo : Je suis sérieux là. Pourquoi ?

Mackenzie : Moi aussi je suis sérieuse. J'ai fait un malaise, mais ça va maintenant. J'ai pas jugée nécessaire de t'en...

Un gros tintement suivi d'un juron stoppa notre échange, faisant tourner la tête à Momo

Mackenzie : Sauvée par le gong... marmonnais-je

Ma remarque fit pouffer le proviseur à ma gauche. Mon meilleur ami s'adossa à la porte du bar

Momo : Toujours pas ? 

William : Non... soupira le fils du propriétaire

J'ai glissé ma main dans la poche de ma veste pour en sortir mes clés que je lance à mon meilleur ami, de dos. Il les attrape d'un coup sec, sans se retourner vers moi

Mackenzie : Va à la maison, tu trouveras ce que tu cherches

Momo : Le contraire m'aurais étonné dit-il avec un sourire en coin

Momo partit en courant au coin de la rue. Je regarde mon téléphone et lance à haute voix

Mackenzie : On est tranquille pour 10 minutes....

Marius : Mackenzie... Je suis vraiment désolé...

Mackenzie : Ne le sois pas Marius. Tu ne pouvais pas savoir. Et il l'aurait découvert de toute façon

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant