Chapitre 171

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Suspicions à l'Institut

Assise sur Emmanuel dans son fauteuil, je contemple le bureau, de l'autre côté où je suis d'ordinaire

Assise sur Emmanuel dans son fauteuil, je contemple le bureau, de l'autre côté où je suis d'ordinaire

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Mackenzie : T'as une très jolie vue d'ici

Emmanuel Teyssier : Oui c'est vrai

Ses lèvres ont commencé à se poser sur mon cou, en y déposant quelques rapides baisers, qui me font sourire

Mackenzie : T'es bête souriais-je amusée

Je lui mets une petite tape sur la main et nos doigts se sont entremêlés. J'en profite pour poser ma tête sur son épaule, mon nez touchant quasiment la peau de son cou.

Ça fait presque dix minutes que nous sommes dans cette position tous les deux et pourtant, j'ai la sensation que ça fait plus. J'ai conscience que n'importe qui peut arriver à tout moment. Mais je suis tellement bien que je ne veux pas bouger...

Mackenzie : T'es libre ce soir ? lançais-je contre lui. J'ai envie d'une autre soirée rien qu'avec toi

Emmanuel Teyssier : J'adorerais. Mais j'ai une réunion avec l'équipe pédagogique

Mackenzie : Ah bon ? répondis-je en levant les yeux vers lui

Emmanuel Teyssier : Ouais a-t-il soupiré. Figure-toi que la Masterclass de Listrac arrive bientôt à la fin et on doit en discuter

Mackenzie : Tu sais, le feedback des élèves est très positif à ce sujet. Tous ceux qui ont assisté à ses cours, même un seul, sont assez satisfaits. J'en entends que du bien

Je l'entends souffler et secouer la tête, médusé par mes paroles

Emmanuel Teyssier : Eh, on est à l'Institut Auguste Armand. Y'a pas de place pour les bouffeurs de foin ici. Donc elle termine sa Masterclass et elle retourne faire mumuse avec ses feuilles de salade

Mackenzie : Je ferai pas ça si j'étais toi répliquais-je d'une voix douce toujours bercée par les battements de son cœur

Contre lui, je l'ai senti tourner légèrement la tête, les sourcils froncés

Mackenzie : T'aurais plus à y perdre qu'à y gagner

Sa nuque s'est reculée, synonyme de la curiosité qui s'empare du pâtissier

Mackenzie : Réfléchis Emmanuel...

Je me redresse et nos regards se croisent, sans que nos mains se séparent

Mackenzie : La cuisine végane est dans l'ère du temps. Que tu sois de la vieille école ou pas, c'est un fait

Emmanuel Teyssier : Tu veux un avertissement pour manquer de respect à ton Directeur, Kalya ?!

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant