Une passion consumée, brûlant tout sur son passage

Chapitre 40

Invitation inattendue

Voix : N'oublie pas Mackenzie, jamais je ne te quitterai. Je serai toujours avec toi, quoi qu'il arrive. Tu ne seras plus jamais seule

Je sens une chaleur sur mon visage. J'ai ouvert les yeux pour savoir d'où vient cette sensation. Je me rends compte qu'ouvrir les yeux n'est plus aussi difficile qu'hier. Mes oreilles ne bourdonnent plus et je n'ai plus mal à la tête. En regardant autour de moi, je réalise que mon esprit n'est plus embuée. Enfin moins qu'hier...

Voix : La Belle au bois dormant est réveillée ?

J'ai pivoté ma tête pour regarder qui vient de me parler. Je vois Castiel avachi sur une chaise, les bras croisés, et un sourire en coin sur le visage

Mackenzie : J'ignorais que j'avais droit aux visites...

Castiel : C'est moi qui t'ai sauvé, j'ai quand même droit à une visite !

Sa remarque m'arracha un sourire, il s'est levé pour s'approcher de moi. Il pose une main sur le dossier du lit, au dessus de mon crâne, et l'autre sur le bord, près de ma main droite. Ses yeux se plantent dans les miens, il est si proche de moi que je peux sentir son parfum, même avec une tête en vrac. C'est étrange, pendant une seconde, on aurait pu croire que nous nous étions jamais quitté lui et moi

La porte de l'infirmerie s'est ouverte pour laisser place à une silhouette féminine

Constance : Bien dormi ?

J'ai tourné la tête vers l'infirmière qui me regarde avec son air affectueux. J'arrive à voir qu'elle est épuisée. Les cernes sous ses yeux indiquent qu'elle n'a dormi que 4h maximum et qu'il doit y avoir plus de café dans ses veines que dans un Starbucks. Alors que je me redresse pour m'asseoir, j'apporte une main à mon crâne

Mackenzie : Aïe

Je pense être à 70% de mes capacités... J'arrive à faire quelques déductions mais rien de plus. Constance s'est avancée vers moi en m'entendant dire ça, et Castiel s'est reculé pour lui laisser la place

Constance : Doucement... Il faut te ménager, tu n'es pas totalement remise

Elle s'est dirigé vers son armoire à pharmacie pour en sortir un petit appareil

Constance : Je vais reprendre ta tension

Elle a passé le brassard autour de mon bras, qui s'est gonflé au bout d'un certain temps

Constance : Bon c'est mieux, mais c'est pas encore ça dit-elle en retirant l'appareil. Il est préférable que tu passes l'après-midi ici. Tu pourras rentrer chez toi ce soir

Elle a rangé son matériel, et s'est assise à son bureau pour noter des informations. Alors qu'elle est en train d'écrire, elle s'adresse à Castiel

Constance : Je vais te demander de sortir s'il te plaît demanda-t-elle gentiment

Castiel a tourné la tête pour planter son regard dans celui de Constance

Castiel : Bien sûr Madame répondit-il en souriant

Cette voix qu'il a employé, je l'ai tant entendu dans le passé... Rassurante et douce, comme un ange gardien. Il sort de l'infirmerie et au moment de fermer la porte, il se retourne et me lance

Castiel : A plus tard fillette ! dit-il enjoué

Mackenzie : Dank Farrik ! marmonnais-je