Chapitre 54

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Inquiétudes et messages de soutien

Voix : Je sais que tu te relèveras, tu le fais toujours

Momo : Je suis là pour toi quoi qu'il arrive. Je ne vais pas te lâcher, ok ?

Voix : N'oublie pas Mackenzie, jamais je ne te quitterai. Je serai toujours avec toi, quoi qu'il arrive. Tu ne seras plus jamais seule

Je me redresse dans mon lit en ayant le souffle court. Je cherche mon air et me force à me calmer. Un couinement me fait tourner la tête vers la droite, et je reconnais ma louve protectrice. La vue de cette dernière me calme immédiatement

Mackenzie : Nymeria... 

Elle a sauté sur mon lit. Je la prends dans mes bras en la serrant le plus possible, sans lui faire mal. Sa présence me rassure et me rappelle qu'elle, comme mes amis, sont là pour moi

Mackenzie : Tu m'as manqué dis-je la caressant

Nous restons comme ça pendant un petit moment. Mon esprit s'évade et mon regard se porte sur le paysage étoilé derrière la fenêtre

Mackenzie : Quelle heure il est, s'il te plaît ? demandais-je les yeux rivés sur la nuit sombre

Un léger mouvement de poignet fut nécessaire pour me répondre. Et sa voix s'est fait entendre dans la pièce

Momo : 19h24..

Mackenzie : 19h24 ? J'ai dormi tout ce temps ?

Momo : Oui... répondit-il en s'asseyant sur le lit à côté de moi

19h24... Je n'arrive pas à y croire. Quand je pense que je suis sortie de l'hôpital à 11h37... Je me rappelle juste avoir déjeuné avec Momo et après, être partie m'allonger. Ces vertiges sont pires que le jetlag, et je sais de quoi je parle...

Toujours dans mes pensées, ni Momo ni moi ne parle. Puis finalement après 2 minutes, il se décide à briser le silence

Momo : Que dirais-tu d'une soupe au lait avec les petites lettres ?

Mackenzie : Comme quand tu étais minot ? demandais-je avec une pointe de nostalgie

Momo : Comme quand j'étais minot ! répondit-il sur le même ton

Mackenzie : Ca me va

Momo : Cool !

Il s'est redressé pour descendre à l'étage du dessous, accompagné de sa fidèle colocataire. Nymeria est descendu du lit et me regarde en souriant. Je me lève et m'assois face à la fenêtre de ma chambre. Je voulais descendre avec Momo, mais mes vertiges en ont décidé autrement. Je regarde dehors pendant 2 minutes, et je tourne lentement la tête vers mon portable, posé sur ma table de chevet

Je sais très bien tout ce qu'il y a dedans, et je sais que je vais devoir l'ouvrir pour affronter cette horde de messages. Je lance un rapide regard vers ma louve protectrice, et elle me comprit tout de suite. Nymeria s'est levée pour aller le récupérer, et me le donner

Mackenzie : Merci fille... lançais-je tristement

Mes doigts fins se baladent sur l'appareil, dans un geste nerveux. Puis, je respire un bon coup, et me décide à le déverrouiller. Des tonnes de messages sont inscrits dans mon téléphone, et je les lis tous 1 par 1

Une passion consumée, brûlant tout sur son passageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant