(N.B. : Ce chapitre est très important pour la suite, bonne lecture !)
***
Je défis ma ceinture, pas très sûre de vouloir descendre. Comment une maison pouvait-elle être dans ce coin paumé ? L'idée qu'il m'ait emmené ici pour me zigouiller me traversa l'esprit, je devais l'avouer. Alors ce fut avec une certaine appréhension que je suivis les deux hommes qui semblaient être sûrs de savoir où ils allaient. Les arbres se raréfiaient au fur et à mesure que nous marchions jusqu'à disparaître pour laisser place à un grand terrain où se dressait une maison de pierre absolument magnifique. Je reconnus là, tout de suite, les goûts de mon père, un style ancien mais intemporel, chaleureux et simple. Ça me ressemblait davantage également.
- Pas mal hein ? Lâcha Ghjuliu devant mon air ébahi.
- J'adore, soufflai-je en m'avançant.
- Attends de voir la vue depuis la terrasse, précisa Andria à mes côtés.
- Vous avez les clés ? Demandai-je soudainement préoccupé par ce détail de première importance.
Ghjuliu agita un trousseau de clés qu'il me remit devant la porte d'entrée.
- À toi l'honneur. Bienvenue chez toi Lou, me sourit-il avec la plus grande bienveillance emprunt de tendresse.
Je tournai la clé puis poussai la porte de « chez moi ».
Le savant mélange de pierre et de bois rendait cette maison très chaleureuse mais quelque chose me frappa :
- C'est moderne, tout est neuf on dirait, remarquai-je.
- Ton père a tout fait refaire il y a deux, trois ans. Il venait juste de tomber malade et attendait d'être guéri pour venir en profiter. C'est Marta, notre archi d'intérieur qui s'en est occupée avec les directives de Vasco. Ça te plait ? On le peut la rappeler pour changer des trucs si tu veux, précisa Ghjuliu.
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Sourire à l'envers
FanfictionDe retour par la force des choses aux Tarterêts, Elle va se construire, se détruire entourée des meilleurs comme des pires. Le Zoo tord l'âme, pas que la sienne.