Atem x Yugi Les Destins Liés

Chapitre 33

- Et vous, vous êtes égyptiens, comment se fait-il que vous puissiez parler le japonais couramment ?

- Oh c'est grâce aux baisers.

- Les baisers ?

- Oui, mon grand mage nous avait dit que pour vous comprendre il faudrait un échange de salive. Et ainsi nous pouvons parler n'importe quelle langue. Tout ce que nous avons à faire c'est embrasser la personne que l'on ne comprend pas.

- Vous aviez vraiment pensé à tout.

- Mahad avait pensé à tout.

- Bon tout le monde, j'espère que vous avez faim !

Jonouchi avait préparé de la soupe miso, du riz, du saumon cuit, des œufs et des gaufres.

- Tu as préparé tout ça ?

- Bah oui, je ne sais pas ce que c'est le petit déjeuner d'un égyptien moi. Donc j'ai fait du sucré et du salé.

Jonouchi servit une assiette devant Seth et en sucrant sa gaufre, il s'en mit un peu sur l'index. Seth saisit sa main et fit passer sa langue entre ses doigts, il finit par embrasser la main du blond sensuellement. Jonô était gêné par cette scène, devant Yûgi qui plus est. Atem était fière de son conseiller. Il venait de suivre ses conseils. "Attaque !"

Le blond se libera et déposa une autre assiette devant Atem.

- Qu'est-ce que c'est que cette chose avec des carrés dedans ?

- Une gaufre pharaon. Ça se mange avec un peu de sucre dessus c'est très bon.

- Très bien Yûgi je te fais confiance. Atem saisit un morceau de gaufre et la mâcha doucement pour s'imprégner du goût. C'est délicieux ! La nourriture du futur me plaît bien. Seth ...

Seth avait déjà fini son assiette sans prendre le temps de savourer.

- Encore !

- Hein quoi déjà ?

- Je n'ai pas mangé depuis plus de 5000 ans !

- Ah, une autre assiette tout de suite !

Seth avait englouti 3 assiettes avant d'être rassasié.

- Ta cuisine m'avait tellement manqué Jonô.

- Con ... content qu'elle vous plaise.

Seth appuyait sa tête sur ses doigts entrecroisés, il ne quittait pas Jonô des yeux. Yûgi fit mine d'être jaloux et il passa ses bras autour de la taille du blond pour l'enlacer. L'ancien conseiller en devint rouge de colère. Il ne payerait rien pour attendre. Jonô fit un clin d'œil à Yûgi avant de lui dire.

- Dit moi mon amour, ne trouves-tu pas que ces deux énergumènes sont accoutrés d'une bien étrange manière ?

Yûgi comprit le jeu de son partenaire.

- Effectivement mon ange, je les trouve complètement passé de mode.

- Nous devrions les emmener Chez Dior ou chanel.

- Oh grand fou ! Nous n'avons pas les moyens pour un tel luxe !

- Mon cœur, je pense que les vêtements du commun des mortels leurs irriteraient la peau. Il leur faut le meilleur des tissus !