Chapitre XVIII

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Les portes du bastion commençaient doucement à céder sous la pression des Huruk. Sur les remparts, Salem décochait flèche après flèche avec l'arc qu'elle avait trouvé un peu plus tôt, ainsi qu'un carquois plein d'un homme mort.

Soudainement, elle vit Aragorn et Gimli devant les portes combattant de leur épée. Tentant de les aider, elle visait ses flèches sur les assaillants s'approchant trop du duo.

- Ça compte pour moi ! rouspéta le Nain qui allait tuer un Huruk, mais qui fut descendu par une flèche de la part de la Wolferin.

Mais son attention fut attirée par d'autres armes de leurs ennemis. Des grappins.

La corde d'une de ces armes fut lâcher et le grappin s'accrocha au mur. Des échelles plus haute et dur que les ressentes se positionnèrent. Les Huruk s'infiltrèrent sur le bastion, les Hommes tentaient bien que mal de les repousser.

Voyant que les portes ne pourraient tenir contre l'ennemi, le roi ordonna au duo toujours sur la traverser de se bouger. Ayant été distrait par Théoden, un immonde les prit par leur cou avec ses bras. Mais une flèche le tua sur le coup. Le rôdeur leva les yeux et vit Salem debout sur les remparts arc en main.

Mais elle disparut vite de son champ de vision en s'armant de son épée contre des Huruk qui voulurent l'attaquer de derrière.

- Aragorn !

Legolas leur lança une corde afin de les aider à remonter sur la muraille.

- Repliez-vous ! ordonna un garde du roi. Repliez-vous ! Battez en retraite ! Au bastion !

Une brèche avait été créer dans la forteresse permettant à leurs assaillants de pénétrer dans le Gouffre. Chaque soldat encore en vie accoururent au bastion afin d'y trouver refuge et trouver un nouveau plan, ainsi retenir l'armée ennemi le plus possible.

Enfermés dans les cavernes avec les enfants et les femmes, les soldats tentaient bien que mal de les rendre impénétrable en soudant la porte avec des tables, des planches de bois, des bancs, tous ce qu'ils trouvaient.

- La forteresse est prise, désespéra le roi. Tout est fini.

- Vous avez dit que cette forteresse ne tomberait pas tant que vos Hommes la défendraient ! argumenta Aragorn tentant de lui faire entendre raison. Ils la défendent encore ! Ils sont morts en la défendant ! N'y-a-t-il pas un autre moyen pour les femmes et les enfants de sortir des cavernes ? Y-a-t-il une autre issu ? demanda-t-il à nouveau voyant qu'il n'avait pas de réponse.

- Il existe un passage, il conduit dans les montagnes. Mais ils n'iront pas loin, les Huruk-Haï sont trop nombreux, expliqua Gamelin.

Les coups sur la portes s'intensifièrent de plus en plus faisant perdre l'espoir de gagner cette bataille.

- Faite dire aux femmes et aux enfants de passer par les montagnes. Et barricadez l'entrée.

- Autant de mort, soupira Théoden. Mais que peuvent les Hommes face à tant de haine ?

- Venez avec moi. Venez à leur rencontre.

- Pour la mort et la gloire.

- Pour le Rohan. Pour votre peuple.

- Le soleil se lève, fit remarquer Gimli observant une des seules fenêtres présente entre ces murs de pierres.

En effet, l'aube s'annonçait doucement laissant un rayon pénétrer dans les cavernes. L'espoir revint peu à peu sur les visages des Hommes.

- Oui..., prononça le roi dons l'espoir revenait également. Oui. Le cor de Helm, mes amis, va retentir dans le Gouffre une dernière fois !

- Oui ! s'enthousiasma le Nain qui se précipita vers le cor afin de le faire résonner dans toute la citadelle.

- Voici venu l'heure de tirer l'épée ensemble, fit le roi du Rohan en posant une main sur l'épaule du rôdeur.

Les cheveux furent amenés afin d'être montés. Salem montant comme toujours derrière Legolas, d'un bras s'agrippait fermement à lui toujours aussi peu confiante envers un cheval, de l'autre tenait son épée prête à attaquer.

- Cruauté réveille-toi, souffla Théoden alors que les portes commencèrent à céder sous la pression des Huruk. Qu'importe le courroux. Qu'importe la ruine. Et que l'aube sois rouge !

Le cor retentit à nouveau grâce à Gimli. Les portes finirent par s'effondrer, mais leurs assaillant n'eurent le temps d'aller plus loin qu'ils furent dévalisés par les cavaliers mener par leur roi.

Ils passèrent dans les ruelles de la cité tuant chaque immondice sur leur passage jusqu'à atteindre le devant des murailles où les combats en corps à corps arrivèrent. Le sang coulait déjà sur le sol, autant celui des Hommes que des Huruk.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant