𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠

Chapitre XXVII

Cela faisait trois jours que Gandalf et Pippin étaient partit. Depuis, le temps s'écoulait lentement. Le Rohan n'était pas le lieu d'activité le plus divertissant.

Gimli mangeait tout ce qui se trouvait sous son nez, Legolas et Aragorn bavardaient tranquillement non loin du nain. Éomer et son oncle discutait sur le sujet de Minas Tirith près du trône. D'autres hommes buvaient ou parlaient voulant passer le temps.

Soudain, Éowyn entra dans la grande salle et s'approcha tranquillement de la communauté. Les membres de celle-ci relevèrent la tête avec intrigue.

- Elle est réveillée.

L'elfe et le rôdeur s'échangèrent un regard et suivirent la jeune femme dans les couloirs de Meduseld laissant Gimli avec son estomac. Ils finirent par atteindre la chambre de Salem. Celle-ci étais assise sur le lit maintenant sa tête entre ses mains.

Entendant un grincement de porte, la Wolferin releva la tête et les deux hommes ainsi qu'Éowyn qui l'avait quitté quelques instants plus tôt. Cette dernière s'éclipsa bien étrangement.

- Heureux de vous voir sur pied, sourit le Dunedain.

- Je ne sais même pas pourquoi je ne suis plus sur pied.

- Il y a eu un incident où vous vous êtes évanouis sous nos yeux.

- Que s'est-il passer exactement ? questionna l'elfe.

- Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passer. Je me suis réveillée en sursaut. J'avais l'impression d'être dans un volcan et que ma tête allait exploser. Je n'arrivais presque plus à respirer. A chaque seconde, des sortes de flash me venait à l'esprit. Sauron se tenait au milieu d'une plaine en cendre et sous la domination des flammes. L'anneau était à son doigt. Les corps inertes giclaient au sol autour de lui. Une rivière de sang coulait à ses pieds.

Aucun des deux hommes ne savaient quoi dire après ça. Un silence embarrassant s'installa, afin jusqu'à ce qu'un homme de la garde du roi du Rohan n'arrive.

- Seigneur Aragorn. Le roi aimerait s'entretenir avec vous.

Le concerner acquiesça de la tête et lança un regard entendu a son ami. Puis il quitta la pièce.

- Je dors depuis combien de temps ? questionna la Wolferin.

- Moins de trois jours.

- Et qu'est-ce que j'ai manquée.

- Gandalf et Pippin sont parti pour Minas Tirith pour les prévenir que Sauron prépare un plan contre eux.

La prononciation de la cité blanche attira l'attention de la Wolferin. Elle semblait se rendre compte d'un truc.

- Aragorn. Il n'est pas un simple rôdeur, n'est-ce pas ?

- Non, en effet, soupira l'elfe. C'est l'héritier d'Isildur.

- L'héritier au trône du Gondor.

Salem mit pour la première fois depuis trois jours, les pieds au sol.

- Êtes-vous en mesure de marcher ? demanda Legolas.

- Pour savoir, il faut essayer.

En s'accotant au mur, elle tenta de se lever, mais elle perdit rapidement l'équilibre et bascula vers l'avant. Heureusement, Legolas la rattrapa de justesse par les poignets.

- Avez-vous besoin d'aide ? sourit-il.

- Peut-être, admit-elle en sentant légèrement ses joues chauffer à savoir l'elfe aussi proche.

Le blond l'aida à renfiler sa chemise sans porter aucun commentaire sur ses cicatrices qui marquaient parfaitement son dos. Par la suite, il l'aida à marcher. D'un bras autour des épaules de l'elfe, malgré tout, les jambes de la semi-louve étaient toujours tremblantes. Mais avec le soutien de Legolas, elle parvenait à avancer.

Un sentiment étrange la prit lorsqu'il entoura son bras a sa taille pour la maintenir en équilibre. Mais elle chassa vite fait cette pensée. Dans leur traversée dans les couloirs, ils croisèrent quelques jeunes Rohirrim, dons certaine lui lancèrent des regards noirs.

Lorsqu'ils sortirent sur la terrasse, Salem fut aveuglée par l'éclat du soleil. Elle avait passé tellement de temps sans mettre le nez dehors que sa peau était encore plus blanche que d'habitude. Lorsque ses yeux se réhabituèrent à cette lumière, le village n'était plus si silencieux qu'à leur arrivée. Les habitants d'Edoras parlaient joyeusement entre eux, les enfants couraient les uns après les autres.

La Wolferin respira à nouveau l'air frais.

- Je vais essayer de marcher, je vous remercie.

L'elfe acquiesça de la tête avec un léger sourire et se décala légèrement d'elle. Tranquillement, mais surement, elle parvint à marcher convenablement.