Chapitre XXXV

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Ils virent alors la lumière du jour leur indiquant la sortie. Ils finirent enfin leur traverser souterraine avant de finir ensevelit. Mais ce qu'ils y virent les choquèrent. Aragorn se laissa choir au sol dévaster par ce spectacle. Sur le fleuve se trouvait une vingtaine de navire dons sur leur passage, les villages étaient incendiés et détruit.

Plus qu'abattu par un tel chaos, Aragorn se laissa tomber au sol a genou. Il était dévasté de ne pas être parvenu à trouver de l'aide. Maintenant, le Gondor était condamné. Legolas tout aussi attrister, posa une main sur l'épaule de son ami le soutenant dans cette épreuve.

Mais alors, un souffle glacial résonna derrière le quatuor. Ils se retournèrent pour voir le roi des morts qui leur faisait face. Il s'approcha principalement le Dunedain.

- On se battra.

Ayant retrouvé un nouvel espoir, ils accoururent sur la berge près du fleuve. Alors que les navires arrivaient à leur niveau, Aragorn s'écria :

- Vous n'irez pas plus loin ! Vous n'entrerez pas au Gondor.

L'équipage se mit alors à rire ne le croyant nullement sur ses soi-disant menaces. Celui qui semblait être le chef, s'approcha des remparts.

- Qui êtes-vous pour nous interdire le passage ?

- Legolas, envoyez une flèche de ce nom au ras de son oreille.

L'Elfe encocha alors une flèche et visa.

- Visez bien, lui conseilla Gimli comme s'il préparait un mauvais coup.

Alors que le blond allait décocher, le Nain donna un léger coup de l'extrémité de sa hache sur le bas de son arc. La trajectoire de la flèche fut alors déviée et elle se ficha dans le corps d'un des matelots aux côtés du capitaine.

- Oh ! Et voila ! On vous avait prévenu l'ami.

Legolas le dévisagea d'un regard réprobateur alors que Salem ne put empêcher un léger sourire au coin de se dessiner face à la fausse prudence de Gimli.

- Préparez-vous à être abordés ! s'exclama ce dernier.

Les pirates se mirent de nouveau à rire.

- Abordez ?! Par vous et quelle armée ? demanda le capitaine n'étant nullement impressionné face aux paroles du quatuor.

- Cette armée-ci, souffla l'Homme.

Derrière les quatre compagnons, l'armée fantomatique entière sortie de la roche comme si elle n'existait simplement pas, sous les cris de terreur de l'équipage. La communauté et la Wolferin s'infiltrèrent rapidement dans l'un des navires abordant chaque pirate sur leur passage. L'avantage d'avoir une armée de mort était qu'ils leur étaient impossible de mourir puisqu'ils l'étaient déjà, ce qui assurait une victoire immédiate.

Lorsque les bateaux furent dépourvus de l'équipage entière, Aragorn se plaça au commandement près de la barre de navigation.

- Capitaine, s'inclina moqueusement Gimli.

- Matelot, au bastingage ! ordonna le Dunedain entrant dans le jeu moqueur du Nain.

Ils se mirent alors en route vers le Gondor possédant comme équipage l'armée fantôme, comme l'appelait le roux. Ils naviguèrent quelques heures, Aragorn prit pause sur le rôle de capitaine et se mit à observer le paysage défiler.

Il vit alors, Salem accroupit près des remparts du bateau. Il se souvint l'avoir vu à plusieurs reprises se pencher sur le bord.

- Tout va bien ?

- Moi ? Oui... Super..., fit-elle avec un pouce en l'air.

- Auriez-vous le mal de mer ? sourit-il.

- Quoi ? Non...

Il haussa les sourcils ne la croyant aucunement et la rejoint à ses côtés. C'est alors qu'il remarqua que son front avait pris une légère teinte verte et qu'elle mettait régulièrement sa main devant sa bouche.

- J'ai juste... pas l'habitude de voyager sur l'eau..., avoua-t-elle.

- De quoi d'autre n'êtes-vous pas habituée ?

- Les chevaux.

Il ricana se souvenant de la tête qu'elle faisait à chaque fois qu'elle montait un équidé.

- Autre chose ?

- Avoir des amis, sourit-elle sincèrement.

Il arqua un sourcil, ne comprenant pas tout à fait.

- Les Wolferin étaient plus comme des sœurs pour moi et cela faisait plus de trois mille ans que je n'ai pas vu une seule d'entre elles. Mais maintenant, ça ne risque plus d'arrivée. Je n'avais pas connu l'amitié depuis bien longtemps.

Elle laissa apparaitre un léger sourire triste avant de continué.

- Passé tant d'année enfermer dans une cage, j'en avait même oublié la signification du mot liberté.

- Mais ces années sont révolues.

Elle lui adressa un regard reconnaissant, le remerciant de cette phrase qui ne serait que de simple mot pour quelqu'un d'autre, mais pour, cela signifiait bien plus.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant