Chapitre XXXIV

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- Qu'est-ce que vous voyez ? requis Gimli sa hache en main, au bord de la panique étant peu confiant envers cet endroit.

- Je vois des formes d'Homme, répondit sereinement Legolas. Et de chevaux.

- Où sont ?

« Quel froussard, se dit Salem dans un soupir d'exaspération »

- Et de pale étendard semblable a des lambeaux de nuages, continua l'Elfe. Nombre de lance s'élèvent tels des branches en hiver à travers un halo de brume. Les Morts nous suivent. Ils ont été appelés.

- Les Morts !? Appelés ? s'inquiéta le Nain tournoyant sur lui-même pour être sûr de ce qui l'entourait. Je l'savait. Très bien ! Parfait...

Il se mit à rire de lui-même en baissant sa hache, mais il se rendit vite compte de la distance entre lui et ses amis.

- Legolas ! Salem !

Dans une fumée leur arrivant à la taille à l'exception de Gimli, des mains fantomatiques les enveloppèrent sur leur passage. Pour s'en débarrasser, le seul moyen dans le petit cerveau du Nain était de souffler dessus. Salem balaya ses bras dans un mouvement presque lent.

Soudain, des craquements peu rassurants résonnèrent sous leurs pieds.

- Ne regardez pas en bas, conseilla Aragorn.

Malheureusement, Salem et sa curiosité ne put se retenir de regarder à ses pieds pour savoir ce qui causait tous ces bruits. Elle vit des cranes et des os par millier. Elle était habituée à voir des membres de corps sans chair, mais là, il était tous entasser au même endroit. Ce qui la dégouta tout de même.

Elle prit un peu de recul avec cette vision sans voir Legolas qui était juste derrière elle. La Wolferin trébucha, mais celui-ci la rattrapa de justesse par la taille.

- C'est quand le jour où vous arrêterez de me tomber dessus ? demanda-t-il en gardant un air moqueur.

- Alors vaut mieux s'assurer que ça ne se reproduise pas.

- Cela vous dérange ? Je m'y ferais, moi.

- Alors il faudra vous y habituer rapidement.

Leurs compagnons s'arrêtèrent pour les dévisager avec un sourire narquois afficher sur le visage. Ils s'échangèrent un regard complice. (Scène inspirer de *Silver of Darkness*) La semi-louve se redressa sentant une légère teinte rosée envahir ses joues. Ils reprirent alors la marche.

Ils débouchèrent alors dans une salle bien plus large border par un immense ravin sans fin. Tel une œuvre sculptée dans le roque de la montagne, une cité y était engloutie ne laissant paraitre que l'entrée principale.

- Qui pénètre dans mon domaine ? fit soudainement une voix grave et sinueuse.

En se retournant, ils virent une silhouette verdâtre apparaitre.

- Une personne à qui vous devez allégeance, se justifia Aragorn, déterminer.

- Les Morts ne tolèrent pas que les Vivants passent.

- Vous me tolérez, moi.

Le Mort se mit alors à rire jusqu'à glacer le sang du plus valeureux des hommes. Dans la roche se mit à être former la cité jadis de cet endroit, mais dans une brume verdâtre de laquelle en sortit des milliard d'Homme, autrefois des soldats, mi déchu. Ils vinrent alors entourer le quatuor leur empêchant quelconque échappatoire.

- La voie est close. Elle fut faute par ceux qui sont mort. Et les Morts la garde. La voie est close. Maintenant vous allez mourir.

Legolas décocha alors une flèche visant la tête du Mort, mais celle-ci ne semblait que toucher de l'air en le transperçant sans même le toucher.

- Je vous somme d'accomplir votre serment, exigea Aragorn sans lâcher celui qui semblait être le chef de cette armée.

- Il n'y a que le roi du Gondor qui puisse me l'ordonner.

Dans un cri de fureur, il leva son épée fantomatique pour l'abattre sur le rodeur, mais celui-ci para son coup de son épée et dévia sa lame.

- La lame a été brisée.

L'Homme colla alors son arme sous la gorge du Mort.

- Elle a été reforgée.

Il le repoussa avant de parler à l'intention de toute l'assemblée.

- Battez-vous pour nous. Et regagnez votre honneur. Que dite vous ?

Il brandit sa lame et commença à s'enfoncer dans la masse de fantôme qui lui laissa le passage libre.

- Que dite vous ?

- Vous perdez votre temps, Aragorn, grogna Gimli. Ils n'ont pas eu d'honneur dans la vie, ils n'en auront pas plus dans la mort.

- Je suis l'héritier d'Isildur, battez-vous pour moi et je considèrerai votre serment comme accomplie. Que dite vous ?! Vous avez ma parole ! s'exclama se dernier alors que les fantômes commencèrent à disparaitre. Battez-vous ! Et je vous libèrerai du monde des morts-vivants ! Que dite-vous ?!

- Restez-la ! Traitre ! s'écria le Nain.

Soudain, un tremblement retentit. Des cranes se mirent à rouler jusqu'à leurs pieds. Une avalanche s'en suivit alors débouchant de la paroi de pierre qui s'effondrait.

- Sortons !! ordonna l'Homme.

Rapidement, ils partirent au pas de course en espérant trouver er une sortie. Gimli et sa petite taille avait de la difficulté à suivre manquant de se laisser emporter par la vague, mais Legolas le retenait en l'attrapant par le bras. Manquant à plusieurs reprises de trébucher en roulant sur un crane sous leur pied, ils parvinrent à attendre un passage plus étroit, mais les sauvant d'une chute mortelle.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant