Chapitre XL

806 41 7
                                    

Les rangs de l'armée du Rohan et du Gondor était rassemblée pour n'en former qu'une allant droit au même combat pour la même raison. Minas Tirith et Edoras avaient toujours était prêt à se battre ensemble avant que le contrôle de la cité blanche ne tombe entre les mains de Denethor, désormais mort dans les flammes après avoir tenté d'incendier son fils qu'il croyait mort.

Aragorn en tête de ligne, se tenait droit et fier avec l'armure du Gondor brillant sur sa poitrine. Il n'avait plus rien du rodeur que Salem avait vu la première fois qu'elle l'avait rencontré, il avait changé. Ses amis étaient juste derrière lui et sans grand étonnement, Gimli n'était pas monter avec lui cette fois-ci, ce fut au malheur d'Éomer que le Nain monta avec lui, lui rentrant les genoux dans le dos.

Gandalf se tenait aux côtés du Dunedain, avec Pippin assis devant lui. Ces deux-là formaient un beau duo, malgré les centaines de fois où le magicien avait été envahi par l'idée de lui jeter un sors après les maints ennuis qu'il avait causés. Merry montait avec le bras droit d'Éomer, Milten.

Éowyn, ayant fait preuve d'énormément de courage sur le champ de bataille de Pelennor était sans grand étonnement rester à la cité des Rois. Ayant été toucher par le souffle le noir, elle était encore faible après avoir tuée Angmar, un exploit.

Ils chevauchèrent près de deux jours avant d'atteindre leur destination, la Porte Noire. Cette endroit était bien lugubre et portait bien son nom. Le ciel était noir rendant les lieux sombres dépourvu de vie. Si ce n'était que l'entrée, alors à quoi pouvait bien ressembler l'intérieur ?

Les rangs se mirent en place face à cette porte de l'enfer. Une bonne centaine de mètres les séparait, mais quelque chose clochait. C'était calme, trop calme. Ils s'attendaient à une embuscade, à ce que l'armée Ennemi les attende de pied ferme, mais rien. Les portes étaient closes et leurs ennemis ne semblaient guère se soucier d'eux.

Aragorn remarquant ce silence bien trop étrange pour ne pas le remarquer échangea un regard avec Gandalf. Ils étaient tous deux d'accord sur le point que ce calme n'avait rien de normal.

- Où sont-ils ? demanda Pippin du bout des lèvres.

Le Dunedain mit alors son cheval au galop et s'approcha de la Porte suivit de ses amis.

- Que le seigneur de la Terre Noire s'avance ! s'écria l'Homme. Justice lui sera faite.

Ils attendirent dans le silence des lieux. Pas un seul courant d'air, rien ne vint interrompre cette tranquillité douteuse et insupportable. C'est alors la Porte Noire s'ouvrit soudainement laissant un seul cavalier hideux traverser la faille s'approchant du petit groupe. L'on ne voyait que la partit inférieur de son visage était cacher par un heaume. Ses lèvres entaillées endroit étaient repoussant avec ses dents l'acérer et ensanglantées. Son destrier était tout aussi horrifiant.

- Mon Maitre Sauron le Grand vous souhaite la bienvenue, sourit-il.

Voyant qu'il ne recevait que des regards dégouter et que personne ne lui répondait, il rajouta :

- Y'a-t-il quelqu'un qui est autorité pour traiter avec moi ?

- Nous ne sommes pas venus pour traiter avec Sauron, répondit finalement Gandalf. Perfide et maudit. Dite à votre maitre ceci ; « Les armées du Mordor doivent se disperser et doivent quitter ces terres et ne jamais y revenir »

- Ho ! Vieille barbe grise, j'ai là un souvenir que j'ai été chargé de te montrer.

Il montra alors une cote de mail blanche. A l'odeur, Salem en conclu du mythril, ce métal elfique avait pour don d'être résistant, bien plus que les armures humaines. A en voir les expressions de surprise sur le visage de ses amis, elle eut un doute sur l'identité de son propriétaire.

- Frodon..., souffla Pippin comme s'il avait un fantôme sous les yeux.

La créature immonde sourit alors de toutes ses dents avant de lancer la cote au magicien qui la tendit a Pippin. L'Istari semblait bouleverser par cette nouvelle, c'était lui qui avait mener le semi homme sur cette voie. Il s'en voulait, s'était évident. Sarouman avait raison, il l'avait conduit à la mort.

- Frodon, répéta le Hobbit plus fort craignant que son cousin n'aye péris.

- Silence, ordonna le vieil homme.

- Non ! ne put échapper Merry.

- Silence !

- Le semi homme vous était cher à ce que je vois, sourit le bras droit de Sauron. Sachez qu'il a endurer mille tourment entre les mains de son hôte. Qui aurait cru qu'un si petit être puisse supporter tant de souffrance ? C'est pourtant le cas Gandalf, il l'a fait.

Toujours en se tenant de sa posture droite et royal, Aragorn s'approcha de l'immondice qui semblait à la fois le juger et se moquer de lui d'un simple regard hautain.

- Et qui est-ce ? L'héritier d'Isildur ? Il faut plus pour faire d'un Roi, une épée elfique brisée.

Soudain, d'un simple coup de lame, l'ancien rôdeur lui trancha la tête faisant basculer le corps d'un côté du destrier et la tête de l'autre.

- Voilà qui met fin à la négociation, s'enthousiasma quelque peu Gimli.

- Je ne crois pas à ces dires, expliqua le Dunedain, déterminé. Je n'y croirais jamais.

Ils virent alors le Grand Œil se poser sur eux les entourant d'une lueur orangée. Son regard était posé sur eux, exactement comme était prévu le plan. Dorénavant, il fallait que Sauron reste braqué sur eux, peu importe les vies à perdre en jeu.

La Porte Noire se mit à s'ouvrir entièrement laissant apparaitre les silhouettes immondes des orques criant des cris de guerre n'attendant que les ordres pour attaquer. A en voir leur nombre, cette bataille était perdu d'avance, mais pas la guerre. Le petit groupe de cavalier fit alors demi-tour pour se mettre dans les rangs.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant