𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠

Chapitre XX

Cela faisait maintenant deux jours qu'ils chevauchaient en direction de l'Isengard afin d'y trouver Sarouman. Ils étaient maintenant dans la forêt de Fangorn devant passer dans ces bois pour atteindre leur destination.

Aragorn prit un peu de recul avec son cheval qu'il montait avec Gimli, afin d'atteindre la hauteur de Legolas.

- Comment faite vous pour être encore en vie avec un si grand manque d'air ? sourit-il en jetant un coup d'œil à Salem qui fixait le sol sans semblait se préoccuper de la présence du rôdeur.

- Même moi je me le demande.

- Auriez-vous l'obligeance de parler d'une langue que tout le monde connait, ronchonna Gimli. Et j'aimerais aussi savoir c'est quoi cette histoire de mur ?

L'Homme lança un regard interrogateur a l'Elfe qui haussa des épaules avec un léger sourire. Mais son attention fut attirée par Salem qui n'avait pas bouger d'un pouce depuis plusieurs minutes.

- Salem ?

Elle sursauta comme si elle était plongée dans une profonde réflexion.

- Tout va bien ?

- Hum... Oui...

Le Dunedain et le blond s'échangèrent un regard peu convaincu face à la réponse de la Wolferin. Ce fut au tour de Gandalf de reculer. Aragorn se dégagea lui laissant place.

- Ce n'est pas votre première venue en Isengard, n'est-ce pas ? demanda-t-il à la semi-louve dans une langue que personne ne comprit.

Elle baissa le regard comprenant que le magicien savait.

- Pendant trente ans...Je me suis enfui il y a quelques mois... et voilà que j'y retourne de moi-même..., souffla-t-elle dans la même langue.

- Mais ce n'est pas pour la même raison.

Elle acquiesça un léger sourire, reconnaissante aux propos du magicien.

- Pourquoi me posez-vous la question si vous connaissez la réponse ? questionna-t-elle s'attirant des regards intrigués.

- Parfois il faut savoir faire face à son passé pour aller vers le futur.

Ce furent ses derniers mots avant de rependre de l'avance et retourner aux cotés de Théoden. Celui-ci lui lança un regard interrogateur.

- Du Wolving.

Il acquiesça de la tête, mais soudain des rires résonnèrent. Ils arrivèrent en Isengard, mais il était dans un état tout autre de celui qu'ils attendaient. Chaque recoin était inondé par l'eau d'un barrage démolie.

Doucement, ils approchèrent d'un mur de pierre à moitié effondrer sur lequel se trouvait deux têtes qu'ils n'avaient pas vu depuis un moment. Apportant une meilleure atmosphère dans l'air, Merry et Pippin discutaient joyeusement en fumant de la pipe avant de s'apercevoir de la présence des cavaliers.

Merry se leva gracieusement sur ses pieds en s'inclinant.

- Mes seigneurs. Bienvenu en Isengard.

- Ho ! Jeune coquin, protesta Gimli derrière Aragorn déclenchant un sourire chez ce dernier. Une belle chasse dans laquelle vous nous avez entrainer et on vous retrouver... à festoyer.... et à fumer.

- Nous sommes assis sur le champ de la victoire, expliqua Pippin tandis que son cousin faisait l'imbécile avec sa pipe. Et savourons quelques réconforts bien gagner. Le port salé est particulièrement savoureux.

- Le port salé ? répéta Gimli qui en avait l'eau a la bouche manquant de baver sur le dos du rôdeur.

- Les hobbits, soupira Gandalf un peu amuser de la situation.

- Nous sommes sous les ordres de Sylvebarbe qui vient tout juste de reprendre les rênes de l'Isengard, déclara fièrement Merry.

Les deux semi hommes s'approchèrent des cavaliers. Pippin se hissa derrière un Homme du Rohan qui les avait accompagnées et son cousin avec Éomer. Soudain, Merry fut attirer par une tête blanche.

- Salem ?

Elle acquiesça un léger sourire, ce qui était la première fois pour le hobbit, en signe positif de ses dires.

Ils s'approchèrent de la tour et furent accueilli par ce fameux Sylvebarde qui fut à la fois accueillant et repoussant avec son air sévère malgré la douceur de sa voix rauque.

- Jeune Maitre Gandalf. Je me réjouis de votre venu. Le bois et l'eau. Les troncs et la pierre. Je peux en venir à bout, mais il y a un magicien à mater ici, enfermé dans sa tour.

- Montrez-vous, souffla Aragorn scrutant le haut de la tour attendant l'arrivée du traitre.

- Prudence, le prévint Gandalf. Même vaincu, Sarouman est dangereux.

- Alors réglons lui son compte et qu'on en finisse, grogna le Nain.

- Non. Il nous le faut vivant. Il faut qu'il parle.

- C'est réjouissant de savoir que son ancien apprenti revienne vers son Maitre de lui-même, fit une voix du haut de la tour qui n'était aucunement celle de Sarouman.

Legolas sentit son souffle se couper cour lorsque Salem se crispa à l'entente de cette voix.