Chapitre XLIII

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Frodon, dont le sommeil était doux, comme s'il venait de se coucher sur de la guimauve après des heures et des heures de marche sans arrêt, en fut émergé par la douce odeur de pipe. Il ouvrit délicatement les yeux, aveuglé par la lumière du soleil. Pourtant dans ses souvenirs, il n'y avait aucune lumière, aucun chant d'oiseau, que les ténèbres et la peur. Il ne réalisa pas immédiatement où il se trouvait, pourtant la vue du plafond lui semblait familière et l'odeur qui régnait dans la pièce également.

Il se redressa tranquillement, encore quelque peu engourdit et sous ses yeux ébahit, il reconnut un visage qu'il n'aurait jamais cru revoir. Pourtant, il se tenait là, debout, au pied du lit, un sourire rayonnant sur son visage et plus que vivant. Si ce n'était son apparence blanc, il le reconnaissait bien là.

- Gandalf ?

Le magicien ne parvenait plus à retenir le grand sourire qui s'en suivit d'un rire de sa gorge alors que la joie se lisait dans les yeux du jeune Hobbit. Ce dernier, plus qu'heureux, se mit également à rire.

Ces cris de joies semblaient avoir alerté Merry et Pippin qui attendaient derrière la porte, car ils se montrèrent tous les deux avant d'accoururent, sautillant de joie, vers leur cousin. Ce fut suivit de Gimli qui arriva presque à la course, d'entrée en frappant majestueusement des mains, un grand sourire dissimulé sous son épaisse barbe. Legolas ne se trouvait pas loin derrière, puisqu'il entra dans la chambre par la suite.

Aragorn fut le suivant, bien heureux de revoir ce jeune Hobbit vivant et en forme. Tous regardèrent les trois semi hommes de câliner de joie, avec amusement. Avant tout ça, certainement n'y aurait-il plus jamais eut de sourire sur leurs visages s'ils étaient venu à perdre contre Sauron, qui se trouvait l'heure, réduit en poussière.

Finalement, Sam pointa timidement le bout de son nez et seul le neveu de Bilbon semblait avoir remarqué sa présence. Tous deux avaient vécu une grande aventure ensembles et sans Sam, Frodon ne serait pas allé bien loin.

Sur un balcon à l'écart de la chambre du jeune Frodon où était réuni ce qui restait de la communauté, Salem était assise sur un banc, fixant un rouleau de papier entre ses mains. Elle lisait tous ce qui y était marqué, un nouvel espoir rayonnait en elle. Elle entendait également les rires de Pippin et Merry venant d'un étage inférieur, signe de Frodon s'était réveiller depuis peu. Ce dernier ayant été chercher par Gandalf avec les Aigles après leur victoire devant les Portes Noires. les deux jeunes Hobbits avaient heureusement été retrouver vivant, mais épuisé par ce voyage qui avait manquer a plusieurs reprises de leurs retirer la vie.

- Vous n'êtes pas avec vos compagnons ?

Elle sursauta en refermant le parchemin avant de se retourner vers Elrond. Un Elfe imposant le respect sur son passage. Ses traits étaient ferment, il n'y avait aucun âge à lui donner. Il semblait avoir autant vécu la misère que la joie.

- Ce ne sont pas vraiment mes compagnons, je me suis simplement joint au voyage à partir des chutes de Rauros, alors...

- Hum... Je ne suis pas du même avis que vous.

- Pourquoi ?

- Vous avez combattu contre Sauron en leur compagnie.

- Comme plein d'autre.

- Si vous le dite. Mais j'ai bien l'impression qu'ils vous considère de la compagnie. Vous avez été d,un grand soutien pour eux.

Salem fronça des sourcils, cela semblait un jeu pour l'elfe qui 'appuya contre le rebord du balcon en observant l'horizon dont chaque recoin lui était connu avec précision. Pourtant, il ne semblait pas réellement le regard, même un sourire gagnait de l'ampleur aux coins de ses lèvres.

- Gandalf sauras vous donner les réponses que vous cherchez.

Salem soupira en souriant également. Ce n'était pas pour rien qu'on disait que cet homme était quelqu'un de très sage, il était aussi surprenant qu'un magicien.

- Comment le savez-vous ? se risqua-t-elle à demander, intriguée.

- C'était vu d'avance que vous tenteriez de la retrouver en apprenant qu'elle était toujours en vie.

- Vous l'avez vu ?

- Oui, mais cela remonte à environ soixante ans.

La Wolferin baissa tristement la tête.

- Mais connaissant votre détermination de survie, je suis sûr qu'elle est quelque part, rajouta-t-il sincèrement.

Salem ne put empêcher un fin sourire au coin des lèvres. C'était vrais, elle était déterminé, comme les autres de sa race. Alors oui, peut-être, peut-être y avait-il encore une chance qu'elle soit en vie. Elle était sur ses traces, c'était certain, elle avait déjà mis les pieds ici, a Fondcombe. Elle en remerciait Gandalf et Elrond.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant