𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠

Chapitre VI

Salem n'ayant qu'une solution en tête s'enfonça dans a forêt. Le trio se dévisagea avant de la suivre pensant la même chose qu'elle. Si Merry et Pippin sont encore en vie en étant allés dans ces bois, la seule solution est d'aller voir.

Cette forêt était tellement sombre, que les rayons du soleil n'arrivaient pas à transpercer les feuillages épais des arbres multiples.

Salem s'arrêta de nouveau et renifla quelque chose au sol. Puis elle recula, dégoutée, Gimli s'approcha son tour et trempa ses doigts dans le liquide et vint y gouter, ce qui dégouta l'elfe. Voyant sa tête, Salem rigola légèrement. Ce qui attira l'attention de celui-ci, mais il revint vite sur le nain qui cracha ce qu'il venait de gouter.

- Du sang d'orque.

Ils reprirent leur course dans les bois, Aragorn ouvrait la marche suivit de près par Legolas et de la louve, finalement Gimli fermait la marche. Le rôdeur se pencha au sol en remarquant quelque chose.

- Ces traces sont étranges.

Le nain roux étant derrière ne semblait pas rassuré d'être dans cette forêt, il regardait fréquemment dans chaque direction où il n'y avait ne serait-ce qu'un craquement.

- Je sens que l'air est lourd ici, déclara-t-il.

- Cette forêt est vieille, très vieille, expliqua Legolas. Pleine de souvenir... Et de colère.

Soudain, des grondements retentirent, ainsi que des craquements. Gimli en panique brandit sa hache par mesure de défense.

- Les arbres se parlent entre eux.

- Gimli ! Abaissez votre hache, ordonna Aragorn par peur qu'il n'énerve encore plus cette étrange forêt.

A la grande surprise de Salem, il obéit. Celui-ci tourna la tête vers elle, puisqu'elle le dévisageait de ses yeux bleus.

- Quoi ?

Elle reporta son regard sur le rôdeur et le suivit laissant le nain confus.

- Ils ont des sentiments mon ami et cela grâce au elfes. Ils ont réveillé les arbres et leur ont appris à parler, expliqua Legolas sur un ton plutôt doux et confiant.

- Des arbres qui parles ? se moqua Gimli. Et les arbres de quoi est-ce que ça parle, à par de la consistance des crottes d'écureuil ?

Ils continuèrent leur chemin sans dire quoi que ce soit à propos de la remarque du roux.

- Aragorn, il y a quelque chose là-bas.

- Que voyez vous ?

- Le magicien blanc approche.

A ces mots, Salem reprit finalement sa forme humaine et posa une main sur sa dague en la sortant de quelques millimètres de son fourreau. Legolas prit une flèche de son carquois, Gimli brandit sa hache et Aragorn posa sa main sur la garde de son épée.

- Ne le laissons pas parler. Il nous jetterait un mauvais sort. Il faut faire vite.

Sur ces mots, ils se retournèrent.

Le nain lança sa hache sur la lumière qui vola en mille morceau. L'elfe décocha sa flèche qui changea bien vite de trajectoire. La semi-louve lança sa dague dons la trajectoire fut elle aussi dévier pour se planer dans le tronc d'un arbre. Le pommeau de l'épée du rôdeur devint brulant l'obligeant à lâcher son arme.

- Vous êtes sur les traces de deux jeunes hobbits, s'informa la silhouette.

- Où sont-ils ? s'écria Aragorn.

- Ils sont passés par ici avant-hier, ils ont fait une rencontre à laquelle ils ne s'attendait pas. Est-ce que cela vous rassure ?

- Qui êtes-vous ? Montrez-vous.

La lumière aveuglante s'apaisa pour laisser apparaitre une silhouette familière aux yeux de tous, même Salem. Si quelqu'un ne le reconnait pas, c'est qu'il y a un problème.

- Cela ne se peut, souffla Aragorn.

- Pardonnez-moi, je vous ai pris pour Sarouman, s'excusa Legolas en s'agenouillant.

- Je suis Sarouman. Ou plutôt je suis Sarouman telle qu'il aurait dû l'être.

- Vous êtes tombé ?!

- A travers le feu et l'eau, du plus profond cachot au plus haut sommet, je combattis le Balrog de Morgoth. Jusqu'à ce qu'enfin je puisse jeta à bas mon ennemi qui alla se briser sur le flan de la montagne. Les ténèbres m'entourèrent et je m'égarais hors de la penser du temps. Les étoiles tournaient au-dessus de moi et chaque jour étais aussi longue qu'une existence sur la terre, mais ce n'étais pas la fin. Je sentis la vie revenir en moi, je fus renvoyé jusqu'à ce que ma tâche soit accomplie.

- Gandalf ?

- Gandalf ? Oui, c'est ainsi que l'on m'appelait. Gandalf Le gris c'était mon nom.

- Gandalf ?

- Je suis Gandalf Le blanc. Et je reviens vers vous en ce moment décisif.

Puis le regard du magicien se posa sur Salem, elle était restée un peu à l'arrière pour se faire discrète.

- Je vois que vous avez rencontré Salem, le loup d'argent.