𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠

Chapitre XII

- En effet, on ne voit que peu de femme Nain, expliqua Gimli qui montait pour une fois seul sur un cheval, dons les rênes étaient tenus par Éowyn qui l'écoutait tout en riant de ses blagues et récits. Et en réalité, elles sont si proche au niveau de la voix et de l'apparence qu'on les confond souvent avec les hommes Nain.

Éowyn sourit et jeta un coup d'œil à Aragorn derrière elle.

- C'est la barbe, souffla-t-il en désignant une barbe de sa main sur son menton.

- Et cet état de fer à donné naissance à une rumeur qui dit qu'il n'y a pas de femme Nain. Et que les Nains jaillissent des trous qui sont dans le sol. Ce qui naturellement est ridicule...

Malheureusement, Gimli fit un mouvement brusque créant la panique chez son cheval qui partit au galop. La nièce du roi riait au éclat en allant aider le pauvre Nain qui tentait bien que mal de se défendre sous cette humiliation devant une femme. L'équidé partit étrangement vers l'avant de la colonne et gravit la petite colline.

Salem marchait un peu en solitaire à l'avant des villageois observant les plaines si une menace approchait. Perdu dans ses pensées, elle en fut extirpée par une légère poussée sur son bras. Elle tomba nez à nez avec le cheval que Gimli avait fait fuir. Étrangement, il la regardait avec envi.

- Quoi ?

Elle lui prit les rênes et le rapporta à son propriétaire. Bien que sur le trajet, il n'arrêtait pas de lui donner de légère tape sur le bras, cela commençait bien à l'agacer.

- Tu vas arrêter à la fin, grogna-t-elle.

- Il semble vous appréciez, sourit Aragorn en remarquant l'état de l'étalon.

- Ben, pas moi.

- Peut-être avez-vous quelque chose en votre possession qu'il aime bien.

La Wolferin arqua un sourcil avant de plonger une main dans une poche intérieure de sa veste. Elle sortit des baies dons le cheval ne se gêna pas à manger.

- Des baies ?

- Des baies de lune plus précisément.

Le rôdeur semblait bien surpris.

- Quoi ? Vous croyez que puisque je suis à moitié louve, je suis forcement uniquement carnivore ?

- Et bien...

Il fut interrompu par un cor qui résonna, sauvant l'Homme de cet embarras.

- Nous nous arrêtons pour la nuit, expliqua Legolas qui s'était joint à eux.

- Il fait toujours jour, remarqua le Nain.

- Ça peut prendre quelques heures afin que tout le monde arrive au même point, expliqua la Wolferin.

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Éowyn passait à travers les familles afin de leur servir un peu de ragout qu'elle avait fait elle-même. Son chemin croisa celui de Salem, qui comme depuis leur départ, semblait bien pensive.

- Vous en voulez ? sourit-elle.

Étant à moitié louve, son odorat était bien plus développé que d'autre. L'odeur de la mixture était tout simplement répugnante, a même réveiller les morts.

- Non, merci. C'est très gentil de votre part.

La nièce du roi n'en rajouta pas plus et continua sa ronde à travers le campement qui commençait doucement à s'installer pour la nuit qui approchait et les ténèbres avec. La Wolferin prit place sur un rocher et se mit à aiguiser la lame de son épée pour passer le temps.

- Non de dieu l'ami ! s'esclaffa Gimli un peu plus loin dons Salem put entendre avec son ouïe fine.

- Que se passe-t-il encore ? souffla la voix de Legolas visiblement exaspéré.

- Il n'y a que des légumes dans ce vulgaire cageot. Pas une seule pièce de viande.

- Pourtant vous avez des réserves.

Le Nain se raidit sous la remarque moqueuse de l'Elfe, celui-ci semblait bien se marrer.

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Comme tout elfe, Legolas ne ressentait pas le grand besoin de dormir. Le camp entier était endormi et les ronflements étaient bien distingués avec son ouïe elfique. Il gravit une petite colline afin d'avoir une vue sur les plaines, ainsi être de garde pour la nuit.

Mais son attention fut attirée par une présence un peu plus bas. Une louve blanche courait et sautait dans tous les sens tentant bien que mal d'attraper des lucioles qui semblaient se moquer d'elle. Cette vision lui étira un sourire. Salem pouvait paraitre froide et distante, mais son côté animal semblait aimer l'amusement.

Finalement, les lucioles s'envolèrent loin de l'animal. La Wolferin ne les suivit pas et revint sur ses pas en reprenant sa forme humaine. Elle se laissa choir dans l'herbe afin d'observer le ciel étoilé dépourvu de lune cette nuit-là.