𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠

Chapitre XXVI

- Peut-on savoir ce qu'il vient de se passer avec Salem ? requit le Dunedain.

Le magicien soupira sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas éviter la question.

- Étant à moitié animal, elle possède un sixième sens. Cela lui permet de ressentir la présence ou l'approche d'une menace ou d'un danger. Mais la force de Sauron à travers le palantìr fut tellement puissant... Elle en reçu un effet néfaste. Ne vous inquiétez pas, d'ici deux à trois jours, elle devrait être à nouveau sur pied. (Juste prévenir, ce fait est totalement faux, c'est moi qui l'a inventé)

Il était facile de sentir la culpabilité de Pippin évoluer, mais Merry posa une question :

- C'était quoi toute ces cicatrices sur son dos ?

Gandalf se tourna vers lui. Toute l'attention se posa sur le hobbit. Le magicien soupira à nouveau.

- Je pense qu'il serait plus sage que ce soit elle qui vous répond. Mais sachez... son passé est basé sur la terreur. Toute son existence elle a reçu des sorts pires que la mort. Lorsqu'elle sera réveillée, ne la bombardez pas de question, vous pourriez le regretter.

Soudain, le roi entra dans la pièce au même moment où les premiers rayons du jour percèrent les fenêtres de la salle du trône.

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- Il n'y avait pas de mensonge dans les yeux de Pippin. C'est un crétin, mais un crétin honnête au moins, expliqua Gandalf.

Le hobbit concerné était réellement mal après ses actes de quelques heures plus tôt.

- Il n'a rien dit à Sauron sur Frodon et l'anneau. Et nous avons été étonnement chanceux. Ce que Pippin a vu dans le palantìr est un aperçu du plan de notre ennemi. Sauron s'apprête à attaquer la cité de Minas Tirith. Sa défaite au Gouffre de Helm lui a montrer une chose, l'héritier d'Elendil approche. Les hommes ne sont pas aussi faibles qu'il le pensait. Ils ont encore de la bravoure et assez de force pour le défier. Sauron craint cela. Il ne prendra pas le risque de voir les peuples de la Terre du Milieu s'unirent sous une seule bannière. Il rasera Minas Tirith jusqu'à la dernière pierre plutôt que de voir le retour d'un roi sur le trône. Si les feux d'alarme du Gondor son allumer le Rohan doit se tenir prêt à entrer en guerre.

- Dite moi ? requis Théoden. Pourquoi devrions-nous courir au secours de ceux qui ne sont pas venu au notre ? Que devons-nous au Gondor ?

- Je vais y aller, s'interposa Aragorn.

- Non, l'arrêta le magicien.

- Ils doivent être prévenu.

- Ils le seront. Vous vous rendrez à Minas Tirith par une autre route. Une route sur laquelle l'ennemi ne vous attendra pas. Comprenez ceci. Les chose qui sont en mouvement ne peuvent être arrêter. Je vais aller à Minas Tirith et je ne vais pas y aller seul.

Son regard se posa sur Pippin qui était assis aux côtés de son cousin.

La communauté se divisa à nouveau. Gandalf partit avec Pippin en direction de la cité blanche pour but de prévenir ses occupants. Les jours avenir allaient être ennuyeux en attendant que les feux d'alarme ne soient allumés à l'horizon.

Aragorn se divertissait avec Merry pour lui faire oublier sa peine face au départ de Pippin. Normalement, ils n'étaient jamais séparés. Gimli s'empiffrait dans les cuisines du royaume. Legolas... personne ne le sait, enfin... presque personne.

En pénétrant dans la pièce, l'elfe vit Éowyn assise au bord du lit tentant de faire baisser la fièvre de la Wolferin. Celle-ci s'était légèrement calmer depuis la veille. Mais son état n'était toujours pas stable. Sa peau était toujours aussi brulante.

La nièce du roi sursauta en entendant un grincement de porte derrière elle. En se retournant, elle ne fut pas surprise de voir Legolas accoudé sur l'encadrement de la porte observant la semi-louve.

- Son état s'améliore peu à peu, expliqua-t-elle avec un léger sourire. Mais... j'ai remarqué ce symbole.

L'elfe s'approcha. Elle pointa le tatouage noir sur l'épaule de la Wolferin.

- Savez-vous ce que cela veut dire ?

- Peut-être est-ce le signe de son peuple.

- Pas tout à fait, fit une voix qui entrait dans la chambre.

Ils se retournèrent et virent Aragorn un bouquin en main. Il semblait bien préoccuper par sa lecture.

- Les Wolferin ne sont pas vraiment un peuple qui vivent en sédentaire au même endroit. Elles vivaient en meute comme des nomades. Environ une cinquantaine par groupe. Ce symbole représente le clan dans laquelle elle a fait partit avant de se diviser il y a environ trois mille ans.