𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠

Chapitre XXXVII

Legolas s'approcha avec un sourire semi moqueur et semi fier.

- On est quitte je pense.

- Oh non, mon cher, je vous ai sauver la vie deux fois. Et vous ne l'avez fait qu'une fois.

- Je ne pense pas que cela comptait pour un sauvetage être sauver par un loup.

Elle roula des yeux avant de lancer une de ses dagues derrière lui, puisqu'un orque s'approchait dangereusement au pas de course avec une hache en main.

- Maintenant, il vous manque encore deux point pour que l'on soit quitte.

- Ne vous inquiéter pas, vous devrez en avoir un de plus envers moi.

- Nous verrons bien.

Soudain, elle fit quelque chose qu'auparavant, elle n'aurait jamais, au grand jamais, eut l'audace de faire. Elle le tira subitement par le col collant ses lèvres aux siennes. La surprise de Legolas se lit sur son visage pendant une fraction de seconde avant de se laisser emporter dans ce baiser des plus surprenant.

Ça lui avait mis du temps de comprendre ce qu'elle ressentait pour lui. Peut-être était-ce à cause de la solitude qu'elle avait ressentie pendant de nombreuse année lui empêchant d'ouvrir les yeux ? Un volcan semblait naitre dans le creux de son estomac lorsqu'il passa une main dans son dos faisait durer cet échange.

Cela avait été un choc pour l'Elfe, lorsqu'il avait commencé à ressentir d'étrange sentiment envers la semi-louve, il avait pris uniquement quelques heures à comprendre. Il n'avait pas osé faire quoi que ce soit par crainte que cela ne soit pas réciproque, mais maintenant, c'était plutôt clair pour lui.

Salem s'écarta d'uniquement quelques centimètres croisant le regard bleuté du blond. Leur souffle se mélangeait pour ne former qu'un, mais soudain :

- Eh bien, c'est l'amour sur le champ de bataille, lança Gimli qui n'avait manquer aucun détail de ce spectacle qui se présentait gratuitement à lui.

La Wolferin détourna alors le regard et se relança dans le combat se demandant encore ce qu'elle venait de faire. La sensation qu'elle avait ressentie dans cet échange brulait encore ses lèvres. Mais elle dut vite se reconcentrer sur la bataille afin de ne pas y laisser la vie.

L'armée des morts parvint rapidement à tuer les derniers survivant ennemi ou alors a a les repoussés. Cette bataille qu'ils croyaient être perdu d'avance avait fini par trouver une victoire sur le champ de Pelennor, mais la bataille de la Terre du Milieu n'était pas encore terminée.

Salem retrouva ses amis faisant face à l'armée fantomatique. Le silence était stupéfiant sur ce champ désormais presque désert de vie. Gandalf et Pippin les rejoignirent alors.

- Libérez-nous, fit alors la voix rauque du roi des morts.

- Mauvaise idée, protesta Gimli. Très pratique ces aides de camp, même s'ils sont morts.

- Vous nous avez donné votre parole.

- Je considère votre serment accompli, prononça alors Aragorn. Aller, soyez en paix.

Sur ce, tel un murmure dans le vent, ils disparurent les uns après les autres jusqu'à laisser le champ désert. Gimli, visiblement déçu, baissa la tête. Le Dunedain se retourna alors vers ses compagnons et échangea un regard avec Gandalf qui hocha de la tête.

Mais soudain, le cri d'Éomer retentit. Il avait retrouvé le corps inanimé de sa sœur près de son oncle, le roi Théoden eut malheureusement périe dans cette sombre bataille.

Tout le reste de la journée, des familles et probablement des veuves ainsi que des soldats se mirent à la recherche de leurs proches redoutant de retrouver leur corps inerte au milieu des cadavres. Pippin passa des heures à chercher et à revirer les corps dans l'espoir de retrouver Merry en vie, il se voyait mal finir cette aventure sans lui.

Le quatuor fit tout pour se rendre utile en cherchant les survivants et les blessés qui furent conduit à l'infirmerie. Gimli était bien exciter sur un sujet en particulier, mais Aragorn l'en dissuada en remarquant que Salem ne semblait aucunement à l'aise de ce qu'elle avait fait. Il voyait bien qu'elle tentait de ne pas trop approcher Legolas, ce que celui-ci remarqua également. Mais n'osait pas aller se justifier et la rassurer.

La Wolferin se sentait bien trop mal pour simplement croiser le regard de l'Elfe, ce qui la déchira un peu plus. Il lui avait donner une raison de ne pas atteindre le but auquel elle pensait depuis un bon moment, étant de se retirer la vie. Ce n'était pas qu'elle regrettait son acte, c'était simplement le fait qu'elle avait peur qu'il ne l'aye pas bien prit.