Chapitre XXVIII

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Cela faisait presque une semaine que Gandalf était partie pour Minas Tirith, mais Aragorn ne perdait pas espoir que la cité puisse perdurer. Le temps passait lentement. Chacun était préoccuper à ses activités.

Gimli vidait chaque placard et cuisine de Meduseld depuis le départ du duo. Merry passait du temps avec Éowyn, ils semblaient bien s'apprécier. La nièce du roi venait de temps à autre voir le Dunedain. Celui-ci passait du temps à la bibliothèque d'Edoras. Salem était de nouveau sur pied n'étant plus en malaise après cette incident.

Legolas, ce qu'Aragorn avait bien remarqué, semblait s'être rapproché de la Wolferin. Parfois, il les surprenait en train de parler et la semi-louve souriait davantage. Elle n'était plus aussi glaciale et distante que lorsqu'ils l'avaient rencontré sur le fleuve près de la Lorìen. Elle semblait plus à l'aise avec l'Elfe que les autres.

Ce soir-là, autour de la table dans la salle du trône, ils étaient silencieux. Tout le monde semblait perdu dans ses pensées. Mais Merry et sa curiosité légendaire se décida à poser une question. Être silencieux ne devait pas être dans les habitudes des habutants de la Comté.

- Dite Salem ?

- Hum..., fit-elle.

- Est-ce que votre nom a une signification ?

- Il n'y a aucune signification, simplement une raison.

Ces mots attirèrent l'attention du reste de la communauté présente a la table. Voyant qu'elle devrait s'expliquer, elle continua :

- Dans l'Ouest de la Terre du Milieux se trouve un village nommé Salem. Ses habitants craignent la sorcellerie ou la magie noire. Ils avaient tellement peur, qu'ils sacrifiaient des personnes accusées de sorcellerie très certainement innocentes, sur le bucher, crépirent dans les flammes. D'autres écorché vif. Pendu. Laissé dans une cage au-dessus du vide à mourir manger par les corbeaux. Les membres étirés par des chevaux. Enfermé dans le corps d'un animal vidé de ses entrailles. Se faire découper en deux par la scie. Toute sorte de mort lente et douloureuse.

Elle releva enfin la tête vers ses compagnons, Gimli et Merry étaient blottit l'un contre l'autre, les autres la regardaient avec des yeux écarquillés et stupéfait.

- De là mon nom, torture. C'est un peu la raison de pourquoi les Wolferin existent.

Un silence s'imposa. Personne n'osait parler. Mais Merry et sa curiosité l'interrompit a nouveau :

- Pourquoi avez-vous les cheveux courts ?

*Flash-back*

Quelques mois plus tôt.

Le bruit de la porte en métal résonna lorsqu'elle se ferma.

- Tu n'es vraiment qu'une misérable Salem.

- Que me vaut le plaisir de ta visite, Zaël ?

Il ne répondit pas et se contenta de tourner autour de la prisonnière attacher fermement par les poignets avec des chaines accrocher au plafond. Soudain, une lame siffla l'air. L'ouïe animal de la Wolferin ne la trompait jamais.

Elle sentit soudainement une douleur au crane en sentant ses cheveux tirer vers l'arrière. L'ayant pris par sa tignasse argenté, il semblait amusé. Le sifflement de la lame découpant l'air, retentit à nouveau. Au même moment la semi-louve fut lâchée.

L'elfe vint devant elle avec de longs cheveux blancs dans les mains... les cheveux de la prisonnière.

- Maintenant tu ressembles plus à la sauvageonne que tu es, ria-t-il en prenant direction de la sortie de la cellule.

*Fin du flash-back*

Salem se leva sans un regard vers le hobbit, ni qui que ce soit d'ailleurs et prit le chemin pour se rendre à sa chambre.

- Qu'est-ce que j'ai dit ? fit le semi homme.

- Gandalf à demander de ne pas poser trop de question sur ce qui concerne son passer, expliqua Aragorn en échangeant un regard entendu avec Legolas.

La Wolferin se laissa tomber sur le lit regardant le plafond. Même n'étant pas fatiguée, elle ferma les yeux et plongea dans un sommeil...

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant