Chapitre XXXIX

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Afin qu'Aragorn puisse mettre son plan a exécution, la communauté se divisa dans le château, le laissant seul dans la grande salle. Chacun était partit à ses activités, que ce soit dans les travaux de la cité et venir en aide au habitant de Minas Tirith, ou se reposer pour la bataille qui aurait lieu seulement le lendemain.

Salem se rendit à l'extrémité de la terrasse qui surplombait la cité des Rois. La vue était magnifique avec ce couché de soleil qui brillait à l'horizon s'apprêtant à disparaitre derrière les collines au loin. Puisque le lendemain, ils fonceraient certainement vers la mort, certes la fin de leur vie, mais au moins une chance de sauver la Terre du Milieu, elle savourait le dernier tomber de la nuit de sa vie.

Alors que les crépuscules prenaient place, elle retourna dans le château et trouva, avec étonnement, Aragorn dans la grande salle agenouiller devant le trône. Il était tout tremblant et son regard fixait le vide avec effroi.

- Aragorn ?

Elle s'approcha furtivement de lui et s'accroupit à sa hauteur.

- Il l'a tué..., souffla-t-il comme si la mort était sous ses yeux.

La Wolferin remarqua alors des éclats de verre au sol. L'un d'eux qui était largement gros, lui fit rappeler ce pendentif qu'il avait toujours au cou depuis qu'elle l'avait rencontré. Il ne l'avait perdu qu'une fois, mais Legolas le lui avait rendu. Il ne s'agissait pas l'a de débris de verre des Hommes, mais bien des Elfes.

- Je l'ai vu..., blêmit-il, au bord des larmes. Elle est morte...

- Aragorn, Sauron veut vous affaiblir. Il joue dans votre esprit pour que vous perdiez cette bataille.

Il leva des yeux humides vers elle. Elle lut dans son regard qu'il était dévaster comme si la mort d'un être cher venait de partir de ce monde pour rejoindre les Terre Immortelles.

- Comment pouvez-vous en être sûre ?

- Vous avez ma parole pour seule preuve.

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Le lendemain, a peine l'aube s'était pointé que les cavaliers du Rohan et du Gondor s'équipaient tous dans l'armurerie et sellaient leurs chevaux dans les écuries. Les rues étaient agitées. Les chevaliers couraient dans tous les sens afin de partir dans l'heure. Les femmes faisaient probablement leurs derniers adieux aux hommes puisqu'une grande majorité, voire l'entièreté ne reviendrait pas.

La semi-louve se trouvait dans les marches qui menaient au palais, aiguisant son épée alors que des hommes faisaient des vas et viens sans se soucier de sa présence, ce qui ne la dérangeait pas. Toujours avec cette air froid et dépourvu de joie, elle observa son reflet sur la lame. Ses yeux brillaient d'une étincelle bleuté pour toujours, bien qu'elle serait plus étincelante si un véritable sourire angélique pouvait apparaitre sur ses lèvres. Son teint était toujours aussi pale, ainsi que ses cheveux d'un blanc immaculé.

C'est alors qu'un trait attira son attention. En plissant des yeux, elle parvint à en apercevoir d'autre. Elle passa ses fins doigts dessus. C'est alors qu'elle y lit une phrase écrite a fine mine, presque invisible a l'œil nu, du moins sans une bonne vision de Wolferin ou d'Elfe.

« Feska stola um » Trad : Perdre espoir n'est pas une solution.

L'espoir... Cela faisait longtemps qu'elle n'y croyait plus. Tellement longtemps qu'elle en avait oublié sa signification. Pour elle la solution avait toujours été d'oublier, mais c'était quelque chose de presque impossible. Comme oublier ce que Zaël avait fait, c'était graver au fer rouge dans sa mémoire. Depuis ce jour, elle n'avait pas ressenti une once d'espoir.

Peut-être était-ce le temps de changer ça ?

C'est alors qu'elle sentit une présence face à elle. En levant les yeux, elle reconnut Legolas montant majestueusement, ce qui n'était pas étonnant de la part d'un Elfe, son étalon. Il souriait simplement en lui tendant la main.

- Chevauchez avec moi.

Elle le regarda avec de l'incompréhension dans les yeux pendant quelques instants. Sa fierté lui criait a plein poumon de refuser, mais une autre partit d'elle voulait accepter. Elle n'allait tout de même pas faire le trajet à pied, deux jours les séparaient de la Porte Noire et Legolas était le seul avec qui était réellement à l'aise pour monter à cheval. Certes l'embarras qu'elle éprouvait toujours à son égard, était encore présent, mais lu, bien étrangement, semblait tout à fait à l'aise.

Elle rangea son épée dans son fourreau et c'est dans un élan d'hésitation qu'elle prit sa main pour monter derrière lui. Le cor résonna alors dans la cité afin d'annoncer le départ des soldats vers leur destination.

Désolée pour cette absence, je risque de moins publier ces temps-ci, mais j'abandonne pas cette fanfic comme toute les autres. Je les ai commencer, je l'ai termine. J'suis juste un peu a court d'imagination pour l'instant.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant