Chapitre XI

1.3K 78 2
                                    

Dans la grande salle, Aragorn fumait sa pipe, Gimli engouffrait tous ce qui s'offrait a lui sur la table. Legolas et Salem se tenait debout derrière eux. Gandalf était aussi aux côtés du roi, dons celui-ci semblait bien perdu et ses pensées semblaient se bousculer dans son esprit.

Éowyn recouvrit le jeune garçon d'une couverture avant de s'adresser à son oncle :

- Ils ont été surpris, ils étaient désarmés, aujourd'hui des sauvages traversent l'Ouestfold, hantes tout sur leur passage, expliqua Éowyn. Les arbres, le foin, les payasses.

Le roi tenait sa tête d'une main et semblait réfléchir aux dires de sa nièce.

- Ce n'est qu'un avant-gout de la terreur que Sarouman peut répandre, expliqua Gandalf. Toujours plus puissant, car il est mu à présent par la peur de Sauron. Chevauchez et attaquez-le de front. Éloignez-le de vos femmes et de vos enfants. Vous devez combattre.

- Vous avez deux mille hommes qui chevauchent vers le Nord a l'heure où nous parlons. Éomer vous est loyal. Ses hommes vont revenir et se battrons pour le roi, rajouta Aragorn.

- Ils doivent être à trois-cent lieux d'ici, à présent. Éomer ne peut rien pour nous, désespéra le roi en se levant, faisant dos a la communauté. Je sais ce que vous voulez de moi, mais je ne ferais pas subir de nouvelle perte à mon peuple. Je ne risquerais pas une guerre ouverte.

- Elle est pourtant déclarée, argumenta le rôdeur rapportant l'attention de Théoden sur lui. Que vous le vouliez ou non.

- Au dernière nouvelle c'était Théoden et non Aragorn le roi du Rohan.

- Alors quelle est la décision du roi ? intervint Gandalf.

Les rues étaient agitées, Gamelin, le chef de la garde royale du roi, criait au villageois de ne prendre que le stricte nécessaire pour se rendre au Gouffre de Helm.

Gandalf se rendait dans les écuries suivit par le trio, mais pas par Salem. Elle était restée à la salle du trône pour aider Éowyn et d'autre aux préparatifs pour la route qui s'annonçait longue, d'environ cinq jours.

Aragorn suivit de Legolas la rejoignirent peu de temps plus tard. Quand soudain, Aragorn sortie d'un coffre, un fouet enroulé sur lui-même. Salem n'étant pas loin et l'ayant vu, eut un mouvement de recul. Ce qui attira l'attention des deux membres de la communauté, le rôdeur s'approchait légèrement pour savoir ce qu'elle avait, toujours le fouet en main, mais elle s'acharnait reculait. Un souvenir qu'elle aurait préféré oublier lui revint en tête, les images, les voix, les bruits, ils lui étaient insupportable à réentendre âpres toute ces années.

Vingt ans auparavant.

La lumière était bien loin, les ténèbres régnaient dans la pièce. Les mains attachées à des chaines par les poignets au plafond. Le dos en sang. Les cheveux dans la face. Un homme aux cheveux blanc tournait autour d'elle et semblait s'amuser à la voir souffrir. Il avait un fouet en main.

Une énième douleur la prit par le dos, le bruit de fouet qui claquait était insupportable à entendre, peut-être même pire que la douleur. Un cri étouffant lui échappait à chaque coup. Elle serrait les dents pour moins sentir la douleur, mais cela ne servait à rien.

Il riait carrément à l'entendre crier, jamais elle ne pourrait oublier ce rire. Elle ne rêvait que d'une seule chose c'était de le voir mort.

- Salem !? Salem ! Tout va bien ?

la semi-louve reprit peu à peu ses esprits, Legolas se tenait devant elle. Elle le regarda sans rien dire, comme si elle reprenait conscience de la réalité. Puis, toujours sans un mot, elle sortit de la grande salle sans que ses amis ne puissent dire ou faire quoi que ce soit. Ces derniers n'essayèrent même pas de la rattraper voyant qu'elle etait troublée. Éowyn s'approcha d'eux ayant vu la scène.

- Qu'est ce qui lui arrive ?

- C'est bien ce qu'on aimerait savoir.

- J'ai cru voir qu'elle à reculée dès que le fouet que vous aviez entre les mains entra dans son champ de vision, expliqua la nièce du roi.

Les deux hommes s'échangèrent un regard en fronçant les sourcils. Ils avaient la même penser. Elle avait été marqué à vie par une personne quelconque ayant de mauvaise intention a son égard. Ils en conclurent qu'elle avait eu un passé difficile, dons il lui était compliqué de s'avouer à elle-même ou de lui faire face à nouveau.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant