Chapitre V

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Les lances se pointèrent sur le quatuor avec méfiance voulant paraitre menaçant peu importe s'il s'agissait d'ennemi où d'allié. Avec les sujets de Sauron qui courraient la Terre du Milieu et qui s'infiltraient, il etait difficile d'accorder sa confiance. Sur leur garde, le trio se mit à dos, tandis que Salem étant toujours sous sa forme de canidé était aux côtés d'Aragorn grognant légèrement en montrant les crocs. Elle qui n'avait jamais côtoyé des Rohirrim, elle ne savait pas a quoi s'attendre.

Le rôdeur mit les mains en évidence en signe qu'ils ne leur voulaient aucun mal, mais cela ne les calma pas pour autant. Un des cavaliers, qui semblait être le chef, se fraya un chemin sur sa monture pour venir a la rencontre du trio.

- Que font un Elfe, un Homme, un Nain et une bête puante dans le Riddermark ? Répondez, requit-il voyant qu'aucun ne apprêtait à répondre.

Indignée, Salem reprit rapidement sa forme humaine pour lui lancer un regard noir sous les regards horrifiés des Rohirrims. Ce n'était pas tous les jours que l,on voyait un loup prendre la forme d'une femme.

- C'est moi dons vous traitez de bête puante !?

Sur ce, elle mit une main sur la garde de son épée avec un air meurtrier. Les lances des cavaliers se pointèrent en particulier sur elle. Mais elle s'en fichait et montrait ses crocs tout en serrant des dents, s'étant sentit insultée.

Aragorn mit une main sur son épaule lui demandant de se calmer afin d'éviter tout risque qu'elle ne se jette a la gorge du cavalier et ne le vide de son sang.

- Donnez-moi votre nom dresseur de chevaux. Je vous donnerai le mien.

Gimli eu droit à un regard d'assassin de la part de Legolas et Aragorn, lui faisait ravaler ses mots. Ce n'était certainement pas le moment de chercher des ennuis, ils n'étaient que quatre contre une cavalerie entière et ils avaient deux hobbits a retrouver. La semi-louve fixait toujours le cavalier avec son regard meurtrier.

Le Rohirrim se sentant insulté, descendit de sa monture et s'approcha du Nain le surplombant de toute sa hauteur.

- Je vous couperai volontiers la tête, Nain, si elle dépassait un peu plus du sol.

- Vous seriez mort au moindre geste ! lança Legolas en encochant une flèche dans la direction du Rohirrim.

Les lances se pointèrent sur lui maintenant par peur qu'il descende leur chef. Aragorn, craignant que la situation ne dégénère suite aux excès de colère, mit une main sur son arc lui demandant du regard de ranger sa flèche. Ce qu'il fit, mais sans pour autant daigner fusier le Rohirrim du regard.

- Je suis Aragorn fils d'Arathorn, voici Gimli fils de Gloin, Legolas du royaume sylvestre et Salem que nous avons rencontré lors de notre voyage. Nous sommes les amis du Rohan et de Théoden, votre roi.

Le cavalier sembla songeur pendant quelque secondes, comme s'il réfléchissait aux dires du rôdeur. Il ne semblait se demander s'il devait ou non les croire, mais comme si l'un des mots qu'avait utilisé l'Homme venait de le ramener dans un souvenir peu commun.

- Théoden ne reconnait plus ses amis de ses ennemis, pas même les siens, expliqua le cavalier en retirant sont casque. Sarouman à empoisonner l'esprit du roi et à revendiquer la suzeraineté de ses terres. Mes cavaliers et moi sont loyaux au Rohan et pour cela nous avons été banni. Le magicien blanc est ruser, il va et il vient à ce que l'on dit. Vieillard envelopper d'un manteau à capuchon. Et ses espions se faufilent partout à travers nos filets.

Sur ses derniers mots, il appuya son regard principalement Legolas et Salem du regard en se remémorant leur menace d'il y a quelques minutes qui aurait put lui couter la vie.

𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘥'𝘈𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵 ••• 𝐿𝑒𝑔𝑜𝑙𝑎𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant