Dimanche 21 octobre 2012

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Ma joue me chatouillait. J'émergeai difficilement du sommeil et j'ouvris les yeux sur le plus beau spectacle qu'il me fut donné de voir. Danick était penché sur moi, la tête soutenue par sa main et un sourire tendre et amusé sur les lèvres. La lueur douce du matin faisaient ressortir les reflets acajou de ses cheveux et il me fit instantanément penser à un ange. Il caressait doucement ma joue à l'aide d'une petite plume, probablement échappée d'un oreiller.

- Bonjour Princesse, murmura-t-il.

Je souris de bonheur et me blottis dans ses bras.

- Bonjour.

Il m'embrassa et je retins un bâillement.

- Il est quelle heure ? grognai-je d'une voix ensommeillée.

- Huit heures.

- C'est trop tôt ! Ronchonnai-je en retournant sous les draps.

Je l'entendis rire. Il pressa son corps contre le mien et enfouit son visage dans mon cou.

- Bon anniversaire ma belle, chuchota t-il.

- Mon anniversaire, c'est en juillet, protestai-je mollement.

- On est le 21 octobre, insista t-il en haussant un sourcil comme s'il essayait de me suggérer quelque chose.

Mon esprit embrumé ne parvint pas à mettre le doigt dessus.

- Il y a un mois, je t'ai emmenée dîner et j'ai enfin pu savourer le goût de tes lèvres...

Je compris enfin et me sentis tout de suite plus réveillée.

- Oh ! Bon anniversaire ! M'exclamai-je en me précipitant contre lui.

Il m'accueillit dans ses bras en riant.

- Tu n'y as même pas pensé, se plaignit-il.

- Désolée, m'excusai-je en rougissant.

Dan pencha la tête sur le côté et se mordit la lèvre. Ça avait le don de me rendre folle.

- J'adore te voir rougir, chuchota t-il d'une voix chaude.

Mon estomac se contracta agréablement.

- Tu es un sadique.

- Tu n'imagines pas à quel point, souffla t-il en m'allongeant brusquement sur le dos.

Je sentis ses lèvres se poser sur ma nuque et il mordilla doucement ma peau. Je me tortillai sous lui, déjà totalement offerte et conquise. Je le sentis s'insinuer entre mes jambes et je gémis de plaisir. Les doigts de Dan effleurèrent mon intimité et écartèrent le tissu de mon brésilien. Il glissa en moi et je ne fus même pas étonnée d'être déjà aussi prête. Dan contrôlait mon corps d'une manière déconcertante.

Je suivis le rythme de ses coups de reins et sentis une vague de plaisir m'envahir. Il allait et venait de plus en plus vite, de plus en plus fort. Il ne me lâchait pas du regard et ses yeux n'exprimaient que du désir et de la tendresse, mêlés d'une petite lueur bestiale. C'est ce qui me faisait vibrer. Dan savait se montrer doux tout en gardant un côté sauvage.

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