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(PDV externe)


Le scientifique qui s'affairait à étudier les échantillons semblait absorbé par la charge colossale de son travail, sans que cela paraisse être un calvaire, juste trop simple pour lui.

Nous aurions pu comparer son attitude à celle d'un étudiant fraîchement diplômé d'une académie prestigieuse, suite à maintes années de labeur, puis, par la suite se voir rabaisser à exécuter le travail d'un élève de maternelle sans devoir émettre la moindre plainte vocale.

Il était donc tout naturel de penser que le jeune homme insultait mentalement chaque individu de ce triste complexe scientifique.

- Sarte ?

Un individu entra dans la pièce. Le jeune scientifique semblait toujours autant absorbé dans son travail, mais il était parfaitement conscient de sa présence.

- Hum ? répondit-il par un grognement sourd.

Le nouvel individu avec lequel il venait d'interagir oralement n'osait pas le regarder dans les yeux, il l'évitait sciemment et l'ignorait avec superbe tout en continuant son discours.

- Hum.. bredouilla t-il en tentant de garder un minimum d'autorité, Qu'est ce que tu fais ?

Le scientifique ne lui accorda tout d'abord aucun regard, et s'installa alors un silence gênant qui alourdit considérablement l'atmosphère.


L'individu qui faisait office de présence non-désirable commença à respirer beaucoup trop fort au goût de notre scientifique qui ne s'entendait plus penser. Il décida alors, dans sa plus grande bonté, d'adresser un rapide coup d'œil bleu vif à notre indésirable individu.

Ça semblait par ailleurs lui faire l'effet d'une décharge électrique, puisque tous ses membres se raidirent nerveusement.

- J'analyse les clés chimiques du cerveau, lâcha-t-le scientifique du bout des lèvres.

L'individu eu une exclamation perplexe qui laissa l'autre au dépourvu.

- Les neurotransmetteurs, tenta-t-il, la mécanique cérébrale...

Mais le scientifique perdit d'avantage son auditeur à chaque mot prononcé, c'est avec un soupir de résignation devant l'ignorance manifeste et l'intelligence succincte de l'individu, qu'il s'absorba de nouveau dans son travail.

Le cerveau qui flottait dans le bocal annexe à ses recherches eu le temps de faire trois tours sur lui-même avant que l'individu indésirable et ignorant prenne de nouveau la parole.

- Heu... ç-ça a l'air très intéressant.

Il s'attendait sûrement à ce que son interlocuteur continue la conversation qu'il venait d'engager, mais ce dernier n'esquissait pas le moindre geste dans ce sens, désignant qu'il aurait écouté ces mots sans intérêt.

- Arrêtez de parler avec des mots inutiles, débita le scientifique, Et dites moi ce que vous devez me dire.

Le regard de l'individu avait accroché l'organe cérébral qui flottait dans le bocal. Il avait réprimé un frisson à sa vue, frisson qui, il en était sûr, n'avait pas échappé au sociopathe de haut niveau, apathique et antisocial qui lui faisait face.

Non, définitivement, ce gars là lui foutait les jetons. Pas fichu d'exprimer la moindre réaction émotionnelle, et encore moins de tenir une conversation de plus de trois mots sans poser un regard méprisant pour son interlocuteur.

Profondément blessé dans son ego, l'individu consentit enfin à parler.

- Maxence m'a dit qu'il te verrait ce soir. Je ne suis que le messager, s'empressa-t-il d'ajouter, Il dit que tu dois recevoir ta dose.

Le regard vif et froid du jeune scientifique se perdit dans le vague un court instant, mais c'était trop bref pour paraître concret, à tel point que l'individu était sûr de l'avoir imaginé.

- Pars.

- Quoi ?

- Tu peux partir, recommença le scientifique en enlevant ses lunettes de protection, Tu as fait ce que tu avais à faire, tu es dispensé de faire acte de présence.

L'individu ne se le fit pas répéter une troisième fois, il décampa à la vitesse d'un lapin en proie à la plus fallacieuse des paniques.

Une fois dans les couloirs, l'individu s'autorisa à respirer à nouveau. Son cœur battait la chamade.

Bon sang, il venait vraiment, lui, un stagiaire accomplit, le meilleur de sa promotion, d'être intimidé par un gamin de seize ans ?


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Heyyyy les gens ! (c'est SachaSuzanne au fait, cette fois, même si je n'ai pas écrit le chap...)

Vous allez bien ? C'est les vacances !!!

Déjà, je m'excuse encore pour le retard, c'était prêt depuis longtemps mais je n'ai pas pu publier à cause de ces deux évènements perturbateurs : pas de connexion + très grande fatigue. Est-ce que je me cherche des excuses ? Totalement.

Bon, pour en revenir à l'histoire, on espère que vous avez aimé ce chapitre un peu spécial, car il se passe en effet du côté des scientifiques. J'avoue, on ne voit pas trop de rapport, mais je vous assure que cela va servir pour la suite. Pas immédiatement, mais vous verrez. Je vais me taire car j'ai vraiment envie d'en dire plus, et je risque de spoiler... 

Bref, on espère que vous aimez toujours l'histoire et qu'elle va continuer de vous plaire ! N'hésitez pas à nous donner votre avis pour savoir ce que vous avez pensé de ce chapitre qui est un peu un test, j'avoue. 

Allez, je vous dit A + pour un prochain chapitre (avec Sacha cette fois ;) )

Sacha et SachaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant