𝐈𝐋𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐇𝐎𝐌𝐎𝐒.

44 • SakuAtsu [4] 🥀🍧 • Bas la vida

« Ainsi bas la vida »

Sakusa Kiyoomi venait toujours à son balcon le soir depuis quelques semaines.

Ils parlaient toujours, de leurs journées, leurs épreuves, histoires familiales, parfois rigolaient, de choses futiles ou d'autres ridicules.

Ils écrasaient la lenteur du temps comme ils le pouvaient.

Mais plus les jours avançaient, plus Atsumu Miya recevait des méfiances de la part de son frère jumeau.
Osamu Miya.

Ce dernier lui répétait sans cesse : « Il est pas net ce gars ! Soit pas si con 'Tsumu ! », ou bien « J't'en prie arrête ! Ce type ne reflète pas vraiment ce qu'il parait être ! ».

Tous les soirs, sans cesse, après que le noiraud ne s'en aille à son domicile.

Encore aujourd'hui, vers 20h00, Sakusa allait revenir au balcon du jeune Atsumu, parlé avec lui de sa journée, et de toutes ses choses évidentes qui leur arrivaient chaque jours.

Mais les plaintes du Miya à la chevelure grise continuait de résonner dans les oreilles de celles du blond.

"Pourquoi Sakusa me ferait du mal ?" Pensa-t-il en attendant dans son balcon

La pluie se mit soudainement à tombée, faisant fondre une moue déçus sur la bouille pâle du décoloré.

"Peut être qu'il ne viendra pas avec cette pluie."

Un soupire franchit longuement ses lèvres, avant que son frère ne fasse irruption dans le balcon.

- Rentre, tu vas attrapé froid. Lui dit le gris

- Non, je l'attend encore. Peut être qu'il va venir malgré la pluie. Répondit le blond

Osamu souffla du nez.

- T'as pas encore compris.. Ajouta-t-il avec un fond d'agacement

- 'Sam. Pourquoi ne l'aimes-tu pas ? Il est gentil, et il ne paraît pas-

- Justement, son but est de ne pas le laisser paraître, idiot. Chuchota-t-il

Un petit silence s'installa entre les deux jumeaux.

- Je ne te crois pas.

- Atsumu, je ne fais pas ça pour te priver d'un proche. Seulement, je sais distingué les bons aux mauvais. Et lui n'est pas quelqu'un qui mérite ton attention.

- Je t'ai dit non ! S'écria soudainement le blond

Le gris écarquilla légèrement les yeux au ton furieux de son frère.

La pluie s'accéléra a ce moment même.

- Moi je ne me préoccupe pas de ta vie privée de ce que je sache ! Alors laisse moi merde ! Je suis plus un gamin !

Un vent glaciale fit flotter leurs mèches de couleurs.

Les goutes éclataient le sol une par une, trempant la ville entière.