𝐈𝐋𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐇𝐎𝐌𝐎𝐒.

46 • IwaOi [4] 🍧🥀 • J'y vais

J'y vais

Oikawa Tooru était un jeune homme âgé de 17 ans.

Il était un garçon remplit de joie de vivre, et un de ses plus grands rêves était d'aller continuer ses études universitaires, en France.

Depuis son entrée au lycée, il avait toujours souhaité y faire un tour de quelques dizaines années. Dix ou quinze ans lui suffirait amplement.

Toute fois, ces trois derniers 365 jours, il s'était énormément lié d'amitié avec beaucoup de monde, principalement de son établissement d'éducation, Aoba Josei. Mais avait tout aussi eu quelques coups de cœurs pour certaines personnes.

Une en particulier qu'il ne serait d'écrire, tellement sa personnalité le faisait fondre et bouillir d'amour.

Un qu'il appelait constamment du surnom qu'il avait conçus "Iwa", se nommant réellement Iwaizumi Hajime.

Oui, tout chez lui le plaisait.

Mais malgré toutes les marques d'affection que lui offrait d'un sourire rayonnant le châtain, le brun n'avait pas l'air d'apercevoir une quelconque raison sentimentale qui pouvait poussée son coéquipier à agir ainsi à son égard.

•••

Aujourd'hui était un jour particulier.

Ce n'était pas un événement spécial qui rendait cette journée ainsi, mais plutôt une future absence qui risque d'en manquer plus d'un.

Aujourd'hui est le premier jour de juillet, annonçant une nouvelle voie prometteuse à Oikawa. Une voie lui rappelant un avenir pouvant lui servir de trophée pendant la durée indéterminée qu'était son infime vie remplie de regrets et de joies.

Aujourd'hui était simplement le jour où le châtain allait découvrir le pays qu'était la France.

Il s'était décidé pendant plusieurs mois, pour finalement conclure qu'il allait habité là-bas pendant dix ans, au minimum.

Quant il avait annoncé cela à ses proches, particulièrement ses amis, ils étaient tous étonnés mais surtout nostalgiques à l'idée de perdre de vue un de leur camarade pendant une dizaine d'années.

Peut-être même que certains ne se reverront plus jamais, ayant sûrement empruntés une voie ferrée et interdite d'accès, signant leurs adieux.

Cette pensée ne fit que faire avaler difficilement la salive de Tooru.

C'est ainsi les voilà, en face de l'aéroport, Oikawa, ses deux valises en mains, un sourire légèrement fade restant peint sur son visage habituellement taquin et joyeux.

Ce qui rendait le châtain aussi triste, c'est l'absence de présence d'une personne.

Une personne qui allait lui manquer le plus parmi toutes les autres.

"Putain il est où..?" Se répéta-t-il depuis quelques minutes

- Oikawa, il est 15:20, ton avion est à 17:35, tu devrais y aller maintenant. Le rappela à l'ordre Matsukawa

L'appelé Oikawa soupira d'une profonde tristesse, n'échappant pas à ses amis, avant de se retourner, affichant désormais un sourire faux.