𝐈𝐋𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐇𝐎𝐌𝐎𝐒.

68 • DaiSuga [7] 🌈🍧 • Merry Christmas

Merry Christmas, Daichi

Un marché de noël avait lieu dans la petite ville où habitait les deux meilleurs amis depuis toujours : Sawamura Daichi et Sugawara Koushi.

Sawamura avait des origines japonaises, mais il ne le parlait que très peu, l'anglais étant sa langue natale.

C'est donc après quelques années à s'habituer à une communication particulière, que Sugawara réussissait enfin à parler l'anglais proprement.

Ils marchaient, longeant le long marché où des centaines de personne mangeaient, se câliner, jouaient, prenaient des photos, et se divertissaient.

- I heard there would be a fireworks display around 10:30 pm ! Do you want to go with me ? Demanda timidement le gris

- Hahah, of course I'm coming, it would be great to go together. Dit d'un sourire naturellement tendre le brun

Le grisé rougit, ayant l'excuse du froid l'attaquant au visage, faisant ricaner son meilleur ami.

Ils continuèrent de marcher, étant encore 22:10.

Le feu d'artifice se trouvait au sommet d'une petite colline au milieu du marché, pouvant montrer ce magnifique spectacle de n'importe quel point de vue.

Koushi, lui, tous ce qu'il désirait, était de passer le plus de temps possible avec la personne faisant chavirer son cœur.

Daichi.

Ce dernier, une grosse écharpe couvrant sa bouche, ses grandes mains fourrées dans ses poches, donnant cette niaise envie au plus petit de mettre les siennes à l'intérieur.

Il le désirait tellement.
Qu'est-ce qu'il ne pourrait pas faire pour lui ?
Absolument rien.

- Suga ! Répéta pour la quatrième fois le plus grand

- Huh-? Oh, yeah ?

- I've been calling you a while ago !

- Sorry Daichi ! I.. I was dreaming, that's all. Rougit-il d'un regard timide

- 'Worry, I was laughing. I was saying if you wanted to sleep with me tonight, you live far away. So ?

- Yeah I want ! Thanks.

- Nothing.

Ils continuèrent donc à marcher, le froid s'accentuant, congelant leurs pieds.

C'est alors que le gris lança un petit regard curieux en direction du grand, qu'ils se surprirent tous deux à se regarder fixement.

Ils détournèrent le regard en un instant.

Le froid s'accentua davantage, accélérant leurs marches en direction de la colline, ce dernière encore à quelques centaines de mètres d'eux.

Le silence régnait. Un silence où seule l'agitation festive autour d'eux comblait ce vide. Ce dernier n'étant pourtant pas gênant pour les jeunes hommes, mais au contraire, apaisant et réfléchit.