𝐈𝐋𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐇𝐎𝐌𝐎𝐒.

58 • DaiSuga [5] 🌈 • Son casier

Plaqué contre son casier

Tous les jours il l'observait de loin, admirant chacun de ses gestes, tics, et mouvements.

Il en été fou amoureux, il voulait tellement pouvoir être dans ses bras, ses bras musclés et l'air si protecteur, pouvoir l'embrasser, être chouchouter par cet homme.

Cet homme sur lequel il était raide dingue.

Sugawara Koushi, un jeune lycéen de dernière année ne contrôlait absolument plus ses sentiments débordants pour le jeune et intimidant Daichi Sawamura.

Ils étaient dans la même classe, le grand brun étant délégué et représentant de celle-ci.

Il l'admirait toujours de loin, ses cheveux sombres et ses yeux noisettes retombantes légèrement. Son torse musclé ainsi que sa grande taille.

Tous lui plaisait chez lui. Sa manière de parler aux autres, ses petites expressions faciales quand il était surprit ou gêner.

Tout.

•••

Il était 7:53.

Sugawara venait d'arrivé à son établissement, Karasuno, et se dirigea directement en direction de son casier.

Il retira ses chaussures d'extérieur, avant d'enfiler celles qui devaient être obligatoirement portées à l'intérieur du lycée.

Une fois fait, il s'accourra rapidement en direction du casier 143, avant d'y déposé au dessus une petite boîte de biscuit fait maison.

"J'espère qu'il aimera !" Pensa-t-il d'un sourire angoissé

Il tourna la tête, et vit au loin le beau brun arrivé avec un ami à lui, ce dernier ayant les cheveux longs attachés en un chignon décoiffé, suivit d'une taille imposante.

Il se pressa de courir se cacher derrière d'autres casiers, voulant voir la réaction de Daichi vis à vis de ses biscuits faits maison.

Ils arrivèrent, et changèrent de même leurs chaussures, avant que Sawamura ne remarque la boîte.

Il l'a prit, et l'ouvrît.

- On m'a offert des biscuits. Fit-il part

- Ah oui ? Tu sais de qui ? Lui demanda le grand à ses côtés

- Je sais pas, c'est pas signé. Dommage.

Il prit entre ses mains un biscuit, ces derniers étant à la cannelle, avant de croquer à l'intérieur, sous le regard ravis du gris caché.

- Hm, ils sont délicieux ! Dit d'un regard admiratif le beau brun

Koushi sourit de plus belle, de grosses rougeurs apparaissant sur ses joues blanches, avant de marmonner :

- Je lui en ferais tous les jours si c'est ce qu'il veut.

Il partit alors en direction de sa classe, la sonnerie retentissant dans l'entièreté de l'établissement.