44.mariage partie 2

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_ Avec tous les droits qui me sont conférés, je vous déclare à présent mari et femme. Vous pouvez embrassera la mariée ! Dit le prêtre alors que je suis surpris à quel point ça a été rapide.

Finalement c'est vrai que le temps passe plus vite quand on est avec la personne qu'on aime.

Je me retourne et soulève lentement, très lentement, le voile de ma femme et regarde pendant plusieurs secondes son visage d'ange. Elle est magnifique, et bien plus que ça. Je ne perds pas une seconde de plus avant de goûter ses magnifiques et douces lèvres peint d'une couleur rouge vif. Le baiser est certes court mais il est aussi si intense et si... Je ne peux juste pas le décrire. Il est juste wow. Et vu que toute chose en ce bas monde a une fin, je suis obligé de rompre le baiser de peur de ne pas pouvoir me contrôler, chose que je ne pourrais plus faire dès que nous serons tous seuls dans notre chambre, mon Dieu, cette femme va me tuer.

Les applaudissements font lentement place au silence avant que la salle ne commence à se vider, la majorité de nos invités se dirigent vers la salle de bal qui est aussi la salle de réception. Ceux qui restent dans la pièce sont ceux qui doivent être présents pour la cérémonie d'investiture de Lise. Je recommence à regarder ma femme et elle me sourit sentant sûrement mon stress à plein nez. Je lui rends son sourire et prends ses mains dans les miennes.

On se retourne et je fais un pas en arrière alors qu'elle en fait un en avant. Le prêtre sort le livre qui contient ce qu'il doit dire dans cette petite cérémonie. C'est un peu injuste que nous ayons à mémoriser un truc qui ne nous servira qu'une seule fois alors que lui doit lire les passages chaise fois qu'il investit un nouvel aristocrate.

*****

_ Lise Nathalie Ivan, consentez vous en tant que femme du Comte Gabin Ivan de prendre qui est la vôtre et d'être pour toujours et à jamais une Comtesse et donc l'égale de votre mari ?

J'ai l'impression que tout se passe à une vitesse éclair ? Ça dure beaucoup moins de temps que quand c'était à moi d'être investi.

_ Oui.

_ Maintenant prononcez votre serment.

_ En tant que Comtesse, je consens à être au même niveau que mon mari. Je dois obéissance et respect à tous mes supérieurs et promets d'aider le Comte Gabin dans ses tâches quotidiennes en tant que Comte. Je promets loyauté au Roi et à sa famille et assure le respect et l'exécution des lois qu'il proclame.

Le prêtre hoche la tête puis se recule pour laisser la place au Roi qui est arrivé au niveau de Lise en bien moins de temps que je ne le pensais. Ma femme se met à genoux et le roi prend l'épée que lui tend le prêtre dans ses mains. Il dépose son épée sur ses épaules et puis sur sa tête avant de remettre l'épée au prêtre qui en fait de même. Une fois le roi à sa place, Lise se relève et prend dans ses mains une autre épée qu'elle vient me déposer dans les mains avant de reprendre sa place en face du prêtre.

_ Avec tous les pouvoirs qui me sont conféré et avec l'accord de cette assemblée ici réunie, je vous déclare Comtesse Lise Nathalie Ivan. Dit il en lui passant une bague sur son auriculaire.

Elle baisse légèrement la tête pour le remercier puis viens à mes côtés. Dès qu'elle est à portée de main, je pose ma main sur sa joue et la rapproche de moi pour lui offrir un léger baiser.

Tout le monde, excepté Lise, moi, le prêtre ainsi que Guillaume et Ignacia, sortent de la petite chapelle et se dirigent vers la salle de réception, pendant que nous réglons quelques petits détails, posant notre signature sur certains documents légaux qui ne peuvent pas attendre. Après cela, nous ne restons que tous les deux et je ne peux m'empêcher de poser encore une fois mes lèvres sur les siennes dans un baiser urgent qui fait battre mon coeur à un rythme effréné. L'urgence du baiser éveille en moi un désir sans précédent et je ne peux empêcher de serrer encore plus fort, ramenant son corps encore plus contre le mien comme si j'avais envie qu'ils ne fassent plus qu'un. N'étant pas un surhomme, je suis obligé de briser le contact entre nos lèvres et je dépose mon front contre le sien, gardant pendant quelques instants mes yeux toujours fermés pour apprécier la douceur de ce moment magique, alors que nous reprenons tous les deux notre respiration. Dès que j'ouvre les yeux, nos regards se croisent et je ne peux m'empêcher de sourire. À force de sourire comme ça, j'aurais des crampes à la mâchoire, et elle aussi puisqu'elle ne se départ pas de son sourire alors que nous traçons notre chemin vers la salle de réception.

Au moment où nous nous apprêtons à franchir la porte après qu'on ait annoncé notre arrivé, Audiel nous souffle un léger félicitation et se décale pour nous ouvrir la voie. Tous sont assis aux places qui leurs ont été attribués. La famille royale et celle de Richard sont les plus proches de notre table et je pense que si je n'avais pas eu ma femme à mes côtés, j'aurais craqué au bout d'une quinzaine de minutes. Espérons que Eleanor et Archibald ne fassent pas un scandale, je n'ai aucune envie que mon mariage soit gâché par la faute de deux écervelés. Ma femme et moi nous nous installons entre Guillaume et Ignacia, lançant ainsi les festivités.

Plusieurs serveurs font leur entrée avec plusieurs cocktails et boissons sur leurs plateaux. Lise et moi prenons du vin blanc, pendant que Mona qui est assise à côté de Carmen d'un côté de la table prend un jus de fruits. Nos compagnons de table se servent du champagne, et dès que cela est fait et que nous sommes sûrs que tout le monde soir servis, nous nous levons pour porter un toast à tous les invités.

_ Aux mariés ! S'exclame le roi de sa voix forte, imité ainsi par presque tous nos invités.

_ À la vôtre ! Dis-je après avoir répondu au roi par un petit signe de la tête à son signe, pas tellement désintéressé.

Dès que nous reprenons nos places, le maître de cérémonie se lève et commence à donner la parole aux personnes qui nous ont dit vouloir donner un discours aujourd'hui.

******

Après que tous soient passés, l'on commence à jouer un air de musique, invitant les mariés à se lever et à se mettre sur la piste de danse. Je me lève et tend le bras à ma charmante femme, ce mot sonne si bien, et nous nous dirigeons vers la piste. À l'instant où l'on entend les premières paroles, je fais bouger Lise, la tenant dans mes bras, admirant sa grâce naturelle alors qu'elle glisse gracieusement, sans que ses vêtements ne l'en empêche et qu'elle exécute à la perfection les pas de danse. D'un signe de la main, j'invite tous les autres à nous rejoindre. Les danses s'enchaînent les unes les autres, nous obligeant à changer de partenaires sur certaines, évitant du mieux que l'on peut de se retrouver avec un membre de la famille royale, de celle de Richard ou encore Archibald ou Eleanor.

Nous nous asseyons dès que l'orchestre commence à jouer des chansons sur lesquelles on ne peut danser, et le maître de cérémonie déclare qu'il est maintenant temps de passer à table.

Une succession de serveurs et de serveuses, tirant des chariots sur lesquels se trouvent de nobreuses cloches, renfermant très certainement de bons petits plats, et accompagnée par une vingtaine de chefs étoilés, font leurs entrée dans la salle. Le chef cuisiner principal se dirige vers notre table, accompagné par deux serveuses, puis nous sert le plat d'entrée. Un tartare d'avocat au saumon fumé et aux agrumes parfaitement dressé est posé sur nos assiettes et nous nous régalons avec ce plat. Une fois fini, l'on passe au plat principal qui est un boeuf stroganoff à la crème. D'ici je peux entendre que ce plat fait beaucoup d'heureux notamment sur la table de la famille royale.

Après quelques minutes où nos papilles ne font que savourer les merveilleuses saveurs que possèdent ce délicieux plats, le chef cuisiner se présente en poussant jusqu'au milieu de la pièce une table sur laquelle est posé un énorme gâteau qui plaît très certainement à Mona. Le maître de cérémonie nous invite à nous lever pour couper le gâteau comme le veut la tradition. Et nous suivons ses directives. Le chef nous donne un grand couteau orné d'un petit ruban blanc et doré. La main de Lise dans la mienne, nous coupons le gâteau avant qu'une dizaine de servantes apparaissent pour couper les parts du gâteau. Les deux premières sont pour nous et nous nous donnons à chacun une bouchée de notre part personnelle.

Discrètement, Lise souffle à l'oreille d'une des servantes de couper une part de gâteau un peu plus grosse pour Mona, avant de se retourner et que l'on parte retrouver nos places.

La cérémonie se termine sur un petit discours de ma part avant que Lise ne lance le bouquet, qui est d'ailleurs récupéré par je ne sais qui, et que je prenne ma femme dans mes bras pour que l'on parte vers notre Lune de miel, secouant légèrement notre main pour saluer tous nos invités.

Les paparazzis auxquels je n'avais pas fait attention auparavant nous aveuglent légèrement avec leurs flashs pendant que Audiel et quelques gardes nous ouvrent la voie vers la limousine. Une fois assis à l'intérieur, je demande à mon meilleur ami de prendre soin de ma petite princesse. Et nous taillons la route dès qu'il me confirme qu'il veillera sur elle comme si sa vie en dépendait, même si elle sera entre de bonnes mains chez Ignacia et Guillaume.

Et voilà.
L'aventure ne s'arrête pas là c'est pour ça que je vous dis à bientôt pour la suite.

Lutte T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant