Lutte T.1

4. Un petit moment de détente

Je suis docilement la servante dans les multiples couloirs de cette demeure. Je me dis finalement que si elle n'était pas là, je me serais perdue dans ce gigantesque labyrinthe. On tourne à gauche puis à droite et encore une fois à droite, on passe plusieurs série de portes, tout ça jusqu'à ce que je puisse perdre tout mes repères.

Finalement, elle ouvre une porte puis me fait rentrer à l'intérieur de la salle.

Un immense salon s'offre à moi, mélangeant à merveille le style moderne et le contemporain, et donnant un air plus que paisible à la pièce.

_ La pièce vous plaît elle, madame ? Me demande la servante en ayant la tête baissée.

Oh, ouais, je devrais me faire à ce que l'on m'appelle par ce genre de forme de politesse. Mais le problème est que ça me vieilli et ça, je ne peux l'accepter. Mais bon, c'est pour la bonne cause. 

_ Oui, beaucoup même.

Elle se dirige vers une autre porte en bois blanc, qu'elle ouvre avant de me demander de la suivre.

Il s'agit d'une chambre qui fait probablement la taille de mon ancien appartement. Elle est dans le même style que le salon et est juste splendide. Je remarque deux autres portes en plus de celle qui mène au salon, et me dit que c'est sûrement le dressing ainsi que la salle de bain.

Simone se dirige vers l'une d'elles et toque légèrement avant de l'ouvrir. Mais putain, elle arrêtera quand d'ouvrir des portes ?

Garde ton calme Lise, garde ton calme !

Je souffle un bon coup et rentre dans cette nième pièce. Il s'agit d'une salle de bain, dans laquelle se trouve trois servantes accroupies autour de la baignoire. Je ne m'attarde pas plus sur elle, et admire cette salle de bain. Elle possède un carrelage en marbre blanc. Tout ce qui s'y trouve est soit blanc, soit doré.

_ Tout est prêt ? Demande Simone à toutes les servantes qui sont dans la salle.

_ Oui ! Disent elles en choeur avant de se relever et de se mettre autour de moi.

_ Madame, laissez moi vous aidez à retirer vos habits. Me dit l'une des trois.

Ne sachant quoi faire exactement, je me hausse les épaules et la laisse faire, bien qu'un tout petit peu gênée. Elle défait les boutons de mon chemisier qui se trouvent dans mon dos et fait glisser le tissu sur mes épaules ainsi que mes bras. Elle fait glisser la fermeture éclair de mon tailleur noir et le descend à mes pieds. Elle m'enfile un peignoir et le noue à ma taille. Par la suite, elle me demande de la suivre vers une chaise, sur laquelle je m'assoie, et qui se trouve devant une sorte de bassine remplie d'eau et d'autres produits. Elles me retire mes chaussures et pose délicatement mes pieds dans la bassine.

Elles frotte énergiquement mes deux pieds, retirant par miracle toutes les peaux mortes, et masse de temps en temps mes pieds. Une fois qu'elle a fini, elle les sèchent et dépose une paire de pantoufles devant moi. Je ne tarde pas à y glisser mes pieds. Instantanément, je ressens la douceur de ces chaussures et pousse sans le faire exprès un soupir de bonheur.

_ Marina, as tu fini avec Madame ? Demande l'une des servantes restée avec Simone.

La concernée réponds à l'affirmative et m'invite à me diriger vers la baignoire. Devant cette dernière, Marina m'ôte de nouveau mes vêtements et cette fois-ci, elle va plus loin, me retirant mes sous vêtements. Bien que je n'ai pas de poils en cet instant, je trouvais cela gênant même en présence de femmes.

Simone se racle la gorge avant de me montrer la baignoire d'un coup de tête et de me demander de m'y installer. Ce que je fais sans broncher.

Le bain dégageait une odeur de lavande qui avait le don de me calmer comme pas possible. Il y avait aussi assez de mousse pour cacher mon corps dénudé.