Fêtes de famille {FanFiction Stray Kids}

Hi guys, Bye Ladies

Pdv de Jeong-In
Flashback

Je sors en trombe rejoindre Lise avec son manteau dans les mains. Elle est au loin, en train de marcher, suivie par Changbin qui essaye tant bien que mal de lui parler. Je reste un peu a l'écart le temps de leur discussion. Une fois celle ci terminée, je rejoins lise qui a pris place sur les escaliers d'une petite maison de la ruelle. Ses cheveux blonds collent à ses joues mouillées de larmes. Sa main tremblante tient son téléphone, sur lequel est affichés un grand nombre d'appel en absence, fermement. Je m'assieds à côté d'elle, je ne dis rien, aucun mot venant de ma part pourra changer quoique ce soit. Je prends son téléphone et supprime les appels en absence qui la perturbent tant.

Lise: Quand j'étais au collège, j'étais en Angleterre. Ça s'est super mal passé, j'ai fait une bêtise qui m'a dirigé vers l'hôpital psychiatrique.

Elle remonte légèrement les manches de son sweat. Apparaissent des cicatrices qui me glacent le sang, j'approche ma main pour prendre son bras mais elle baisse sa manche.

Lise: Ma mère est terrorisée à l'idée que ça recommence. C'est pour ça que je ne sors pas. Intérieurement, je suis terrorisée aussi. Mais Changbin m'a permis de reprendre confiance, lorsqu'il me parlait de vous, j'avais l'impression de vous connaître et de faire partie du groupe. Ça a été difficile au début, mais j'ai appris à lui faire confiance grâce à ses histoires, il me racontait tout à propos de vous. Je sais que tu as pleuré lorsque Berry est tombé dans une plaque d'égout.
Moi: Je m'en suis voulu parce que c'est Chan qui me l'avait donné...
Lise: C'était la peluche de Chan??
Moi: Ouais.. Changbin a tout fait pour la récupérer mais en vain... Pour finir par se taper son meilleur fou rire alors que je me sentais super mal.
Lise: Jeong-Out?
Moi: Je vois que tu connais le surnom.
Lise: Je vous connais plus que vous ne le pensez. J'avais tellement envie de rencontrer ces personnes qui animaient mes journées par le biais de Changbin.
Moi: Peu importe ce qu'il t'est arrivé en Angleterre ou même ailleurs, tu peux compter sur nous mais en particulier sur Changbin pour te protéger ici.
Lise: J'ai pas envie que quelqu'un me protège. Je veux me protéger moi même.
Moi: Pourquoi t'en veux à Changbin?
Lise: Parce que c'est à cause de lui que ma mère va m'engueuler.
Moi: Tu lui en veux parce qu'à cause de lui, tu vas devoir prendre ton courage à deux mains pour affronter ta mère et lui dire que tu veux continuer à sortir.
Lise: J'aurais préféré le faire quand j'étais réellement prête.
Moi: Tu l'es. Tu repousses juste le moment et tu rejettes la faute sur Changbin parce qu'il était, jusqu'à présent, ton seul lien avec l'extérieur. Donc la seule personne qui t'as sortie de ta zone de confort. Et tu lui en veux par dessus tout parce que maintenant, t'as plus d'autre choix que d'affronter ta mère.
Lise: Soupire Tu m'énerves.
Moi: Je t'accompagne?
Lise: S'il te plaît.

Fin du flashback

Pdv de Mme Stone:

Je suis le genre de mère cool, qui pourrait tout faire pour ses enfants. Avant l'incident en Angleterre, je laissais Lise totalement libre de ses mouvements. Elle faisait ce qu'elle voulait quand elle voulait, du moment qu'elle me disait où elle allait et quand elle rentrait. Je pars du principe qu'il faut faire confiance à ses enfants. C'est dur au début, il faut prendre sur soi, mais lorsque ça fonctionne, la relation peut s'épanouir. C'était le discours que je tenais il y a de ça quelques années. Lorsque j'ai failli perdre la personne que j'aime le plus au monde, cet état d'esprit m'a vite quitté. J'ai conscience de la souffrance que j'apporte à Lise en la faisant vivre sous une cloche. Mais comprenez mon inquiétude face à sa faiblesse vis à vis des autres. J'ai une confiance infaillible en Lise, c'est en les autres que je n'ai plus confiance.
Je suis tranquillement en train de regarder un film. A la fin de celui ci, comme à mon habitude, je vais jeter un coup d'œil à ma magnifique fille qui dort paisiblement dans son lit. Imaginez l'inquiétude et la colère qui m'ont submergées lorsque j'ai découvert que ma fille n'était plus à la maison. Elle est quelque part, seule, en train d'errer dans les rues sombres du quartier. Premier appel: répondeur. Deuxième appel: Répondeur. Mon coeur s'emballe, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer les pires scénarios. Troisième appel: Répondeur. Mon sang ne fait qu'un tour. Ni une, ni deux, j'attrape mon manteau, mes clés, je vais la chercher. La fraîcheur des rues de nuit me rappelle que je suis en peignoir, mes poils se hérissent sur tout mon corps. Soudain, une voix qui me semble familière m'appelle au loin. La silhouette se rapproche de moi, je suis soulagée.