82. 𝕃𝕖̀𝕧𝕣𝕖𝕤

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Rappel :
T/p: Ton prénom
T/n: Ton nom
C/c: Couleur des cheveux
C/y : Couleur des yeux
A/f: Animé favori
J/f: Jeu favori

Pdv T/p :

Sécurité : Monsieur, sortez !

Mon père est là, dans l'allée qui sépare les rangées de sièges.

Père : T/p ! Reviens immédiatement à la maison !

Je me cache en attendant que la sécurité le mette hors de l'avion mais il se met à crier plus fort.

Père : Je ne partirais pas tant que ma fille ne sortira pas avec moi de cet avion !

Sécurité : Sortez ou je vais devoir utiliser la violence monsieur !

Père : Je suis assez haut placé pour qu'on ne retrouve jamais ton corps donc cesse de me crier dans les oreilles..

Sécurité : Et moi je fais mon travail qui est de veiller au bien-être des passagers, sortez maintenant.

Il se débat mais les deux hommes de la sécurité l'embarque et le sorte de l'avion. Une hôtesse de l'air vient me voir et me sourit.

Hôtesse : Ne vous inquiétez pas mademoiselle, ces messieurs ont raccompagner votre père vers la sortie.

T/p: Mais, comment..?

Hôtesse: Vous étiez recroquevillée sur votre siège et vous aviez l'air d'avoir peur, ça m'a paru évident.

T/p: Merci...

Quelques dizaines de minutes plus tard, l'avion décolle. Mes ongles s'enfonce dans le siège et je sers les dents, le voyage va être long mais je vais enfin pouvoir vivre.. Sans mon père.

***

Les heures ne sont pas passées vraiment vite, je me suis ennuyé comme je n'avais rien emporter. Sortir de l'aéroport est plus facile sans bagages, ça prend beaucoup moins de temps.

L'air dehors est doux, légèrement frais. Les gens marchent rapidement, sans réellement regarder où ils mettent les pieds. Tout autour de moi, ce petit monde qui était le mien se recréer. J'avance prudemment dans les rues de ma ville, souriant aux passants. Certains ne font même pas attention à moi mais, ce n'est mas grave, rien ne pourrait gâcher le bonheur qui me rempli en ce moment. Mes pas me mènent instinctivement vers ce lycée, ce même lycée que j'ai quitté il y a des années. Ça fait déjà bientôt quatre ans que je suis partie...

Étudiants : Madame, vous allez bien ?

T/p: Oui, je vais bien.

Il repart et son petit groupe le suit derrière lui, ça me rappelle notre petit groupe à nous. Rien ne pourra plus jamais être comme avant, c'est évident qu'ils sont tous plus adultes et qu'ils ont des occupations maintenant. Mais, est-ce qu'on pourra repasser des jours ensemble ?

Je continue de marcher et me retrouve devant un arrêt de bus, celui pour aller chez lui. Est-ce que.. Est-ce que c'est une bonne idée ? Il doit tellement m'en vouloir...

T/p: Bonjour.

Je paie mon billet et m'assoie sur un siège en replaçant ma capuche sur ma tête. C'était vraiment irréfléchi, je n'ai nulle part où dormir, pas de téléphone, pas de vêtements... Rien mis à part un peu d'argent. J'appuie machinalement sur le bouton d'arrêt est sors du bus. Après quelques minutes de marche, me voilà devant cette maison.

Chaques détails de l'extérieur me rappelle des souvenirs, je meurs d'envie de sonner mais j'ai toujours détester ça. J'hésite et puis, au bout de plusieurs minutes d'attente, je frappe trois coups contre la porte.

Pdv Kenma:

Je me fais réveiller par trois coups contre la porte d'entrée, je le redresse du canapé et enfile mon sweat à capuche, marchant jusqu'à la porte d'entrée.

Kenma: C'est qui ?

? :.. C'est.. C'est-

Kenma: C'est ?

J'ouvre la porte en grand, agacé de m'être fait réveiller.

T/p: C'est moi...

Hein ?

T/p: T/p...

Comment ça peut être elle ? Elle était en France, et là, elle est devant chez moi.
Je ne réfléchis pas plus longtemps et la prend dans mes bras, sa tête vient se loger dans mon cou.. Qu'est-ce que ça m'avait manqué...

Kenma: Si c'est un rêve.. Faites que je ne me réveille jamais...

T/p: C'en est pas un.. Je suis vraiment là, et tu es vraiment là, toi aussi...

Elle dépose son front contre le mien et me sourit, ses larmes contournant ses magnifiques lèvres pour ne pas gâcher son sourire. J'enlève les cheveux qui se collent à son visage avec les larmes et les placent derrière ses oreilles.

Kenma: T'es vraiment là..

Je tiens son visage dans mes mains, ses yeux dévorent les miens, je ne rêve que d'une chose : l'embrasser. Je ne sais pas si je serai capable de m'arrêter après avoir rencontré une nouvelle fois ses douces lèvres...

Kenma: Je peux t'embrasser..?

T/p: Je n'attends que ça...

Mes lèvres se posent doucement et timidement sur les siennes, retrouvant la chaleur perdue, l'un de l'autre. C'est aussi doux qu'un premier baiser, maladroit et pressé.

J'ai l'impression de revivre, quelques perles salées trouvent le chemin de mes yeux jusqu'à dans mon cou, mes bras serrent son corps contre le mien et je me détache de ses lèvres, à contre cœur.

Kenma: Mais.. Comment tu es revenue ?

T/p: J'en sais rien... J'vais avoir des ennuis...

Son visage se tord de stress et elle commence à mordre ses ongles, j'attrape rapidement sa main et soulève son corps dans mes bras maigres. Je ferme la porte derrière moi et monte à l'étage. Je la pose sur le lit et l'admire, tout d'elle m'a manqué...

T/p: Kenma..

Ma bouche part à la rencontre de son cou et elle commence à retirer mon pull.

***

Elle a finit par s'endormir, nue, emmitouflée dans mes dras. Je ne m'étais pas préparer à avoir des retrouvailles de cette manière.. C'était assez inattendu. Mes doigts passent dans ses cheveux et effleurent son oreille. Sa peau est froide.. J'enfile un sous-vêtements et l'enlace pour nous réchauffer tous les deux, elle frissonne dès que ma peau entre en contact avec la sienne. Je souris et pose ma tête sur la sienne, ses cheveux sont doux et je m'amuse à les dégager un à un de son beau visage.

Maintenant que son corps est contre le mien, je ne peux m'empêcher de sourire en y pensant. Qu'est-ce qu'il s'est passé en France pour qu'elle revienne, sans prévenir personne..? Mais bon, rien n'est plus important que le fait qu'elle soit de nouveau mienne. Sa main vient s'agripper doucement à moi, quelque chose de froid me fait frissonner et j'observe sa main. Elle porte toujours sa bague..

Malgré les années et la distance, je l'aime toujours autant, ou même plus encore. J'espère qu'elle ressent la même chose que moi, ce sentiment est si fort... J'ai simplement hâte de lui prouver à quel point je tient à elle maintenant qu'elle est de retour.

À suivre...

1139 mots

On approche de l'anniversaire de  Kenma qui est le 16 octobre, qui sait, peut-être qu'un chapitre un peu plus joyeux va sortir !

Jᴏᴜᴇ ᴀᴠᴇᴄ ᴍᴏɪ   /   Kᴇɴᴍᴀ x ʀᴇᴀᴅᴇʀOù les histoires vivent. Découvrez maintenant