Jᴏᴜᴇ ᴀᴠᴇᴄ ᴍᴏɪ / Kᴇɴᴍᴀ x ʀᴇᴀᴅᴇʀ

12. ℙ𝕒𝕣𝕕𝕠𝕟

Rappel :
T/p: Ton prénom
T/n: Ton nom
C/c: Couleur des cheveux
C/y : Couleur des yeux
A/f: Animé favori
J/f: Jeu favori

Nda: Ce chapitre parle de mutilation et de suicide. Si ce sujet vous impact d'une manière, évitez de le lire.
Sachez que, si vous avez besoin d'en parler, il existe des professionnels que vous pouvez consulter. Ce n'est pas mon travail mais sachez que vous pouvez venir me parler quand vous voulez.
Ce chapitre a été inspiré en partie de ma propre vie.

Pdv T/p:

Je continue d'embêter Kenma avec son nouveau surnom quand ma mère entre dans ma chambre.

T/p: Je suis occupée là !

Maman : Je sais mais, est-ce qu'on peut parler ?

T/p: Je suis en appelle là.

Maman : Tu pourras la rappeler plus tard, et puis, il est plus de deux heures du matin.

T/p: C'est un mec.

Maman : Ton petit ami ?

T/p: Ouais et alors ?

Maman : Oh je.. Je ne savais pas.

Kenma: Bonsoir madame...

Maman : C'est le petit Kozume ?

Kenma: O-on est pas ensemble !

T/p: Bon, on parlait là, tu peux venir me voir demain ?

Maman : Non, ça ne peut pas attendre, désolée..

T/p: Il reste alors.

Maman : C'est assez embêtant.. Il vaudrait mieux que-

T/p: J'ai pas envie-

Kenma: Je vais te laisser T/p. Bonne soirée madame T/n et bonne nuit, chat.

Attend.. Quoi !? Chat ? Mais nan mais je-

T/p: Bon, c'est bon, il est parti.

Maman : Je suis désolée.. Je n'arrivais pas à dormir, j'ai besoin de te parler.

T/p: Ça fait quinze ans que tu dors pas ?

Maman : Je suis tellement désolée...

Elle se met à pleurer. Je n'ai aucune envie de la réconforter, personne ne m'a consolé quand elle était trop occupée à s'occuper de ma sœur et que mon père m'ignorait ou me rabaissait et que les autres enfants m'harcelaient. Personne n'était la pour moi, j'étais seule et mal dans ma peau.

On ne m'excusait pas moi quand je faisais une erreur. Mes notes à l'école baissaient, c'était ma fautes, je prenais du poids, c'était ma faute. J'ai fini par y croire. J'étais grosse, moche, je puait, j'étais contagieuse, j'étais trop grande, trop ridicule... Je n'ai jamais pleurer devant ces gamins. J'ai penser à la mutilation, au suicide et à ce genre de chose.. J'ai voulu mais j'étais trop peureuse pour tenté quoique ce soit. J'avais peur de ne pas me réveiller pour un nouveau lendemain, espérant que celui-ci me libère de toute cette haine. Je ne savais pas comment m'y prendre, je ne voulais pas que ça se voit et qu'on me donne de l'attention, de l'attention qui n'est au final que de la pitié. Ils allaient tous me regarder, me demander si ça allait...

Puis j'ai réfléchi. Ce n'étais pas de ma faute si j'étais grande et laide, mon sur poids était causé par le manque d'attention de ma famille et je n'étais en rien plus ridicule que ces personnes qui se moquaient de moi juste pour tester mes limites. Je ne voulais pas les ignorer, ça leurs aurait fait trop plaisir. J'ai simplement arrêté de vouloir me rapprocher de gens, quand ils ont vus que je n'avais plus personne et que tout le monde me détestait, je suis allée les voir et leur est demandé pourquoi. Pourquoi ils me faisaient souffrir juste par amusement. Je suis rentrée au collège et ne les aient plus jamais revu. J'étais tellement jeune, je n'aurais jamais du avoir à supporter tout ça.

En y pensant, prendre une lame leur aurait juste fait plaisir et mettre un terme à ma vie ne leur aurait rien apporté, ça m'aurait simplement empêcher de connaître Kuroo et Kenma, de connaître l'équipe que j'aime tant, de découvrir ma passion pour les jeux vidéos et les mangas. Je n'aurai jamais pu avoir d'enfants, de mari, je n'aurais jamais pu embrasser, toucher la personne que j'aime. J'aurais pu passer à côté de tant de choses que je n'ai pas encore accompli... Je ne mourrais pas avant de l'avoir décider, je refuse de mourir. Je suis trop jeune et je sais qu'un jour, j'aurais une partie de moi, une partie de ma chaire qui m'aimera, me sourira et m'appellera maman. Je refuse de ne pas vivre cet instant.

Pdv mère de T/p:

Maman : Je suis tellement désolée...

T/p: Si c'est pour t'excuser, tu peux attendre encore, ça fait rien, j'ai déjà attendu pratiquement seize ans pour avoir de l'attention.

Maman : J-je tient à m'excuser et même si je n'ai aucun droit de rentrer dans ta vie comme si j'y avais toujours été, je ne pensais pas te faire souffrir autant... Je pensais que comme avec ta sœur, j'avais réussi à l'élever malgré son autisme, tu allais avoir besoin de beaucoup moins d'attention. Je regrette les années qui se sont écoulée sans que tu ne m'appelle maman. J'aimerais retourner en arrière mais je sais pertinemment que c'est impossible, dans cette vie on a pas le droit à l'erreur. Je ne regrette en rien ma relation passée avec ton père car, sans lui, vous ne seriez pas là toi et ta sœur. Tu as grandi sans moi et je ne me rappelle pourtant pas un seul moment où tu t'es plainte. Je me rappelle uniquement de mes erreurs. Tu étais parfaite et j'étais persuadé que c'était normal, que tu n'avais pas le droit à l'erreur. Je me sens terriblement mal et coupable...

T/p:.. Tu peux. Je n'ai aucune envie d'être clémente avec toi et je pense que ça peut se comprendre.

Maman : Tu peux me haïr si tu veux mais je t'en pris, laisse moi me racheter ! Parle moi de toi, de ton copain, de tes amis... Je veux devenir la mère que tu n'as jamais eu.

Elle sert les points et étouffe un sanglot, une larme roule le long de sa joue et vient s'écraser sur sa jambe.

T/p: J-je... Je veux ma maman !

Maman : T/p.. Ma chérie !

Je la prend dans mes bras et la laisse crier et pleurer. J'ai tellement peur de la perdre.

Maman : Maman est là.. Maman est là...

T/p: Je ne veux plus que tu parte...

Maman : Je ne t'abandonnerais plus jamais...

Elle s'endort contre moi et je la couche. Je refuse de perdre mon enfant.

À suivre...

1064 mots

Avant toute chose, je tenais à laisser un petit message pour les gens déprimés par ce qui se passe aujourd'hui ou ceux qui se sont malheureusement senti concernés par ce chapitre.

Pratiquement 10 500 personnes meurt en se suicidant tous les ans. Environ 220 000 personnes tante de mettre un terme à leur vie tous les ans. N'en faites pas partie.

Je n'ai personnellement pas eu une vie très facile mais je pense ne pas être à plaindre contrairement à d'autres personnes, je ne veux pas affirmé être aussi touché que d'autres personnes sur ce sujet. Je veux simplement que maintenant, vous lisiez ce chapitre et que vous puissiez ressentir la même chose que T/p. Que vous soyez un homme, une femme ou un autre genre, vous êtes une vie. Une vie, ça n'a pas l'air d'être grand chose mais pensez que nous sommes 7,8 millions et qu'entre toutes ces personnes, il y en a qui vous aiment, d'autres qui vous soutiendront et d'autres qui fatalement ne vous aimeront pas mais, au final, si quelqu'un ne vous apprécie pas, sachez qu'il a peut-être lui aussi du mal à s'intégrer et puis au fond, on s'en fout des haters, c'est que des rageux !

Dites vous, je suis moi et rien n'y changera. Aimez-vous, aimez les autres et n'oubliez pas qu'un jour, vous aurez peut-être la chance d'avoir une partie de votre amour qui vous appellera maman ou papa.

J'espère avoir pu vous aider et réconforter si vous n'étiez pas bien ! Sur ce, bonne journée ou bonne nuit !