All I want, is you

Chapitre 10 : Tu dis n'importe quoi.

Une fois le souper fini, nous débarrassâmes la table avant de nous rendre tous les deux au salon, accompagnés de la bouteille de vin.

- Je ne vais pas tarder à aller me coucher.

- Déjà ? Je pensais que tu étais une fêtarde !

- Être charmante toute la journée c'est épuisant, ajoutais-je un grand sourire aux lèvres.

- Et qui va m'aider à vider cette délicieuse bouteille, alors ? Il dit cela en me regardant droit dans les yeux pour me faire céder à la tentation et c'est fou, mais il peut être très convaincant !

- OK, je reste... Mais juste un verre ! concluait-je, en tendant celui-ci dans sa direction pour qu'il le remplisse.

Comme je m'y attendais, un verre en devint vite un autre et encore, et encore. Une fois la bouteille vide, on passa au whisky. Cet alcool est, à mes yeux, le meilleur ! Et, je dois avouer que boire est agréable, car je ne ressentais plus la température fraîche qui couvrait toute la pièce.

- Très cher Negan, hoquetais-je, dites-m 'en plus sur vous.

- J'en connais une qui ne supporte pas les alcools forts, rigolait-il.

- Pffff, tu dis vraiment n'importe quoi !

- Et si toi, tu m'en disais un peu plus sur ta vie ?

- Tu penses que je vais te révéler tous mes petits secrets bien enfuis au fond de moi ? Je me mis à rire, seule. Au bout d'un instant, je repris plus sérieuse. Je m'appelle Jennifer Morton et j'ai 35 ans, mais ça, chuuuuut, dis-je, en posant mon doigt sur ses lèvres, c'est un secret !

Je m'arrêtai de parler en me rendant compte de l'emplacement de mon doigt. C'est fou comme ses lèvres étaient douces... Je rigolai seule face à cette constatation avant d'enlever ma main.

- Pourquoi est-ce que tu rigoles ? demanda-t-il.

- Parce que, je m'approchai de son oreille pour lui chuchoter ma découverte, tes lèvres sont douces...

- Putain, t'es encore plus bourrée que c'que j'imaginais !

- Tu dis n'importe quoi ! Mais, ajoutais-je comme une enfant, je peux embrasser tes lèvres... Elles sont si douces...

Alors que j'approchai mon visage du sien, il ne recula pas. Nos lèvres se touchèrent dans un doux baiser. Je reculai ensuite de lui et gardai mes yeux fermés pour me remémorer la douceur de ses lèvres sur les miennes. Quand je les rouvris, Negan me regardait un grand sourire aux lèvres :

- T'as eu ce que tu voulais ? T'es contente ?

Je secouai ma tête de haut en bas comme une gamine avant d'aller m'allonger sur son torse en bâillant. Il me laissa faire et hésita un instant avant de passer sa main dans mon dos et de venir la déposer sur les hanches.

- Et toi, bâillais-je, t'as quoi d'intéressant à dire ?

- J'étais prof de sport avant le début de l'apocalypse, commença-t-il ?

À ces mots, je ne pus m'empêcher de partir dans un fou rire.

- Oui, c'est ça, moque-toi !

- Pardon monsieur... Je m'arrêtai de rire en me rendant compte que je ne connaissais pas son nom de famille. Je levai donc ma tête, et lui demandai son nom. J'eus comme réponse : « Smith ». Monsieur Smith, vous pouvez continuer votre histoire !