La journée avait été rude. Les nuages s'amoncelaient dans le ciel et la brise soufflait davantage. Soudain,le temps semblait ralentir alors que les arbres secouaient leurs branches dans un rythme langoureux. Quelques rais de lumière filtraient à travers les grands nuages sombres. Alors que le temps se figeait, je sentais en moi un immense chagrin. Mon coeur s'alourdissait alors que des flots de larmes inondaient mes yeux. Je ne savais pourquoi, mais j'avais cette peine en mon coeur. C'était quelque chose d'indescriptible, un peu comme si je m'y étais habitué à force. Une vielle émotion qui s'était faite compagne et avec laquelle j'avais appris à vivre. Et sans m'en rendre compte, elle était devenue partie inhérante de ma vie. Je revoyais en moi ma propre vie défiler tel un film. Ces moments de ma vie que j'essayais de taire quand, chaque soir, je sombrais dans les ténèbres de mon esprit.
Une...Deux...Trois, puis une multitude de goûtes d'eau me submergeaient. En cet instant, j'arrêtait de pleurer. Je senti mon esprit s'évader. Mon Coeur me sembla soudain plus léger. Le ciel répandit ses eaux, et je me rendis compte que lui aussi avait pleuré. Lui aussi avait rendu ses eaux en signe de délivrance. Lui aussi avait enduré les tumultes du jour. Cependant, il ne pleurait pas en signe de faiblesse. Ses larmes coulaient pour promouvoir la vie. Dans l'abondance de son cœur, il savait offrir à autrui. Ainsi, en dépit de tout le mal qu'il avait reçu, il continuait à offrir quelque chose de pur : Une larme de vie.
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Mes mots, mon élégie.
Short StoryParce que ce ne sont que des mots. Ces mots qui font bien plus mal parce qu'ils ne sont jamais réellement exprimés. _À ma sensibilité_
