Silence, qui es-tu donc face à la brutalité de ce monde?
Ô voix, qui es-tu donc face au tumulte du dehors?Monde plein de vie, monde impie!
Les cœurs s'alanguissent de tendresse,
Les âmes s'empourprent de vieilles nostalgies.
Seuls les regards demeurent figés, vides et humides.Ce que l'on voit mais que l'on ne peut dire,
Ce que l'on entend mais que l'on ne sait comprendre,
Ce que l'on voudrait dire mais qui se refuse à sortir.Prison des mots, arène des maux.
Aucun de ces fléaux ne sait faire écho.
Les âmes sourdes, les cœurs lourds et les regards fous.Parce que ce monde se désemplit de sa tendresse de jadis, du merci d'autrefois et du pardon d'antan.
Parce qu'au final, à l'image de Narcisse, nous avons sombré dans la contemplation de nos reflets abstraits.
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Mes mots, mon élégie.
Short StoryParce que ce ne sont que des mots. Ces mots qui font bien plus mal parce qu'ils ne sont jamais réellement exprimés. _À ma sensibilité_